France

L'utilisation des titres restaurant pour faire ses courses va être prolongée

Comme le révèle "Le Parisien", vendredi 5 avril, l'utilisation des titres restaurant dans les supermarchés, dont le plafond est de 25 euros depuis la crise du Covid-19, va se pérenniser. Mais sous certaines conditions visant à venir en aide aux professionnels de la restauration.

C'est une perspective qui ne manquera pas de ravir de nombreux salariés. Comme le révèle Le Parisien, vendredi 5 avril, le gouvernement va prochainement acter la prolongation de l'utilisation des titre restaurant pour faire ses courses. Selon une étude relayée par nos confrères, 96 % des utilisateurs souhaitent pouvoir continuer à les utiliser en rayon et 75 % des salariés avouent avoir changé leurs habitudes de déjeuner depuis 2019. Preuve que cette mesure, votée en août 2022 et prolongée fin 2023 pour favoriser le pouvoir d’achat, suscitent un grand intérêt de la part des Français.

À la fin du mois d'avril, Olivia Grégoire, la ministre déléguée en charge des entreprises, du tourisme et de la consommation, va présenter le "nouveau" titre restaurant, qui doit ensuite être voté dans le cadre d’une loi présentée avant l’automne. D'après les chiffres de la commission nationale des titres restaurant (CNTR), l'utilisation des titres restaurant connaît un succès grandissant dans les rayons (+7% depuis 2022) et représente désormais 30% des achats. Malgré ce succès, plusieurs conditions devraient évoluer après le passage de la loi, notamment pour venir en aide au secteur de la restauration.

Un plafond de 25 euros bientôt abaissé dans les rayons ?

À l'heure actuelle, un salarié ne peut pas dépenser plus de 25 euros par jour en titres restaurant. Ce plafond devrait rester en vigueur dans les restaurants, boulangeries et traiteurs mais être abaissé dans les rayons de la grande distribution. Cette mesure pourrait toutefois se heurter à la justice française en raison d'une possible rupture d’égalité devant la loi, soulignent nos confrères.

Autre modification que devrait apporter la loi, une partie des titres non utilisés sur une année écoulée serait reversée à des associations alimentaires. Selon la CNTR, 47 millions d’euros de titres restaurant n'ont pas été dépensés en 2022, ce qui représente 1,3 % de la masse totale. Le Parisien précise qu'une réunion entre les représentants des salariés et du patronat est programmée à la mi-avril avant qu'un dernier rendez-vous, entre la ministre et l’ensemble des intervenants, ne se tienne le 18 avril. Pour acter les derniers contours du texte de loi.

publié le 5 avril à 11h19, Quentin Marchal, 6Medias

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