Psittacose : quelle est cette maladie qui a déjà fait cinq morts en Europe ?
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Plusieurs pays européens alertent sur une recrudescence des cas de psittacose, aussi appelée "fièvre du perroquet". Dans une note publiée mardi 5 mars, l'OMS évoque 5 patients ayant trouvé la mort ces derniers mois, rapporte Actu.fr
C'est une maladie que les spécialistes gardent à l'oeil. Dans une note publiée mardi 5 mars, et que relaient plusieurs médias dont Actu.fr, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur une recrudescence des cas de psittacose en Europe. "La psittacose est une infection respiratoire causée par Chlamydophila psittaci, une bactérie qui infecte souvent les oiseaux", indiquent les services de l'agence. Aussi appelée "fièvre du perroquet", l'infection est transmise par les oiseaux, et notamment ceux de compagnie, à savoir "perroquets, perruches, pinsons, canaris et pigeons". Ainsi, plus de 450 espèces aviaires sont concernées, de même que d'autres types d'animaux puisque la bactérie a été retrouvée chez des chiens, des chats ou encore des chevaux.
Si pour l'heure aucun cas n'a encore été relevé en France, d'autres pays européens comme l'Autriche, l'Allemagne, la Suède et les Pays-Bas ont signalé une augmentation des cas de psittacose en 2023 et depuis le début de l'année 2024. Cinq morts ont aussi été relevés ces derniers mois.
L’OMS se veut rassurante
Les infections à la psittacose se faisant au contact d’oiseaux infectés, certaines professions sont davantage exposées. C’est le cas des vétérinaires, des jardiniers ou bien des éleveurs de volailles, mais aussi de propriétaires d’oiseaux de compagnie. Selon la note diffusée par l’OMS, si infection il y a, les symptômes se développent entre cinq et 14 jours après exposition. Il peut s’agir de fièvre, de maux de tête, de frissons, de toux sèche ou encore de douleurs musculaires. Pour éviter des complications, un traitement antibiotique est nécessaire.
Toutefois, pas de panique, l’OMS assure qu’il n’y a pas de risque épidémique. "Même si les oiseaux porteurs de cette maladie pourraient traverser les frontières internationales, rien n’indique actuellement que cette maladie se propage par l’homme à l’échelle nationale ou internationale", écrit l’organisation. Selon elle, une “transmission interhumaine” est même peu probable.
publié le 6 mars à 22h49, Kévin Comby et Ambre Deharo, 6Medias