Société

Variole du singe : l’OMS pourrait classer l’épidémie comme "urgence internationale"

© Chicago Tribune/TNS/ABACA (Photo d'illustration)

L’épidémie de mpox (aussi appelée "variole du singe") ne tarit pas, en particulier dans plusieurs pays africains. Dimanche 4 août, le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué vouloir réunir un comité d’urgence pour faire le point sur la situation.

L’épidémie de mpox (ou "variole du singe") est-elle en passe de devenir une urgence internationale ? Tedros Adhanom Ghebreyesus, chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), y réfléchit. Dimanche 4 août, sur le réseau social X, il a indiqué " de convoquer un comité d'urgence du règlement sanitaire international" afin de "savoir si l'épidémie de variole doit être déclarée urgence de santé publique de portée internationale (PHEIC)."

Selon lui, la situation est particulièrement préoccupante sur le continent africain. "Une souche de variole plus mortelle se propage dans plusieurs pays africains", s’alarme-t-il, soulignant que la lutte contre la maladie requiert "davantage de financement et de soutien pour une réponse globale".

L’épidémie est loin d’être terminée

Découverte en 1970, l’épidémie de mpox a connu une flambée en mai 2022 selon l’OMS. D'après les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies (Africa CDC), un total de 37 583 cas et 1 451 morts ont été relevés sur le continent entre janvier 2022 et le 28 juillet 2024. L’épidémie a explosé en 2023, avec une augmentation de 78,2% des cas par rapport à l’année précédente. Depuis le début de l’année 2024, 14 250 cas et 456 décès ont été recensés dans dix pays africains, la République démocratique du Congo réunissant plus de 95% des cas.

Si la plupart des personnes testées positives à la maladie sont des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), l’OMS rappelle sur son site que "toute personne en contact étroit avec une personne présentant des symptômes est à risque, de même que toute personne ayant des partenaires sexuels multiples."

publié le 5 août à 19h25, Floréane Marinier, 6Medias

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