Société

Covid-19 : la justice saisie dans le cadre de l'étude du Dr Raoult sur l’hydroxychloroquine

Le 3 juin, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) annonçait qu’elle allait saisir la justice concernant les essais menés par Didier Raoult sur l’hydroxychloroquine en pleine pandémie de Covid-19.

Chose promise, chose due. Il y a près d’une semaine, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) déclarait, dans les colonnes du Parisien, qu’elle comptait saisir la justice dans le cadre des essais menés par Didier Raoult. C’est désormais chose faite, rapporte France 3 Provence-Alpes-Côte d’Azur, jeudi 8 juin.

L’ancien directeur de l’IHU de Marseille avait administré un traitement à base d’hydroxychloroquine à 30 000 patients entre le 2 mars 2020 et le 31 décembre 2021. L’ANSM avait ainsi fait état de divers manquements auprès du Parisien : "Après analyse, nous confirmons que cette étude peut être qualifiée de RIPH (recherche impliquant la personne humaine) de catégorie 1. Elle aurait ainsi dû bénéficier d’un avis favorable d’un comité de protection des personnes et d’une autorisation (de l'ANSM, ndlr) pour être mise en œuvre."

"On est les gentils"

En mars, cette étude, qui avait fait l’objet d’un "pré-print", une version d'étude non relue par des pairs et non publiée dans un journal médical, a été retirée vendredi 2 juin, à l’initiative du professeur Jean-Christophe Lagier, l’un de ses coauteurs.

"On est les gentils ! On a passé trois ans à soigner, guérir, rassurer, étudier cette maladie, travaillé sans relâche, appelé des aides bénévoles et informé en permanence sur la maladie et sur nos résultats", s’est ainsi défendu Didier Raoult sur Twitter. "En récompense, nous avons été insultés sur les réseaux, dans la presse, inspectés, menacés, poursuivis, diffamés, calomniés, renvoyés", a encore regretté le microbiologiste, jeudi 8 juin.

publié le 8 juin à 18h25, Orange avec 6Medias

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