Insolite

Espagne : plusieurs plages catalanes fermées après une alerte à la "fausse méduse"

© Pixabay (photo d'illustration) - Une galère portugaise, sur une plage.

Une fausse méduse a été repérée près des plages catalanes, dont plusieurs ont dû fermer la semaine dernière, explique L'Indépendant. La galère portugaise n'est pas une méduse mais son venin est très dangereux.

La galère portugaise porte bien son nom, à en croire l'inquiétude qu'elle a suscitée sur les plages catalanes d'Espagne ces derniers jours. Celle qu'on appelle aussi vessie de mer, et qui flotte à la surface, ressemble beaucoup à une méduse. On trouve notamment ses couleurs roses en mer Méditerranée, où elle a déjà été signalée en Sardaigne (Italie) et en Tunisie. Ses impressionnantes tentacules peuvent atteindre jusqu'à 20 mètres de long, explique L'Indépendant.

À en croire les derniers signalements, elle est donc aussi présente en Catalogne, quoique les spécimens qu'on y a découverts soient plus petits et moins agressifs. Mais les services de la protection civile ont pris leurs précautions et décidé de fermer à la baignade plusieurs plages, vendredi 26 juillet, dans les communes de Tamarit, Tarragone et Altafulla. Toutes ont finalement été rouvertes dans le week-end.

Un venin potentiellement très dangereux

S'il ne s'agit pas d'une méduse, la galère portugaise peut elle aussi être dangereuse. Le venin qu'elle libère de ses tentacules peut provoquer l'arrêt cardiaque chez les humains, ainsi que des inflammations, des rougeurs, des cloques et des réactions cutanées, entre autres conséquences, précise la chaîne catalane 3/24.

En cas de brûlure, les agences régionales de santé expliquent qu'il ne faut "pas appliquer de chaleur (exagère la brûlure) même si le venin est parfois thermolabile". Il est en revanche nécessaire de retirer les "filaments visibles avec une pince ou un gant double", sans les écraser. "Appliquer du sable sec (surtout pas humide), gratter avec une carte de crédit, rincer à l’eau de mer sans frotter" sont d'autres gestes qui peuvent soulager, indique Le Figaro.

publié le 2 août à 12h56, Emmanuel Davila, 6Medias

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