Faits divers

Incendie de Grasse : rebondissement dans l'enquête, un "produit accélérant" a été utilisé

Selon la police scientifique enquêtant sur l’incendie qui a fait trois morts dans la nuit du 12 au 13 août à Grasse (Alpes-Maritimes), des traces d’un “produit accélérant” ont été retrouvées dans l’immeuble, rapporte RTL. La thèse de l’accident s’éloigne.

L’enquête progresse. Selon plusieurs sources concordantes, les experts de la police technique et scientifique ont trouvé des résidus d’un “produit accélérant” dans l’immeuble dont l’incendie a fait trois morts, dans la nuit du 12 au 13 août. Le nouvel élément contredit la version du suspect, rappelle RTL, vendredi 18 août. Dans un communiqué du 15 août, le parquet de Grasse (Alpes-Maritimes) indiquait qu’il avait déclaré avoir jeté “une cigarette non éteinte” par mégarde.

Par ailleurs, l’analyse des images des caméras de surveillance montre que le feu s’est déclaré très rapidement. Des flammes sont visibles dans le hall de l’immeuble deux minutes à peine après le départ du suspect. Ces deux informations mettent à mal le simple jet de mégot. Vendredi, le maintien en détention provisoire du suspect a été décidé. Mis en examen pour “dégradations volontaires par incendie ayant entraîné la mort”, il est décrit, selon BFMTV, comme un menteur pathologique.

Sa responsabilité reconnue

Néanmoins, à ce stade, son entière responsabilité a été reconnue par les psychiatres. Âgé de 47 ans et de nationalité française, il est également connu des services de police pour des problèmes liés à la consommation d’alcool, ajoute RTL. Un autre point clé reste à comprendre. Pour le moment, rien n’explique ce qui aurait pu conduire le suspect à mettre le feu à l’immeuble.

publié le 18 août à 15h07, Cathy Gerig, 6Medias

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