"Il va venir me tuer" : le témoignage du chauffeur VTC touché par balles à Marseille
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Après avoir été attaqué le soir du 11 janvier alors qu’il déposait un client dans le 15e arrondissement de Marseille, un chauffeur VTC, touché par deux balles de kalachnikov, risque le handicap à vie. Il a raconté cette nuit de cauchemar au micro de RTL, lundi 6 février.
"Ma vie est détruite à cause d’un gamin qui ne me connaît pas". Ce sont les mots forts du chauffeur VTC agressé à la kalachnikov à Marseille, le 11 janvier dernier. L’homme, âgé de 27 ans, a livré un témoignage glaçant au micro de RTL, lundi 6 février. Après avoir déposé un client dans le 15e arrondissement de Marseille, à la cité des Aygalades, il est pris à parti par un homme cagoulé et armé. "Je vois quelqu’un sortir d’une voiture avec une kalachnikov. Il commence à me parler et me demande qui est à l’arrière, car mes vitres sont teintées. Je réponds qu’il n’y a personne, mais il ne me croit pas", explique-t-il. Alors qu’il tente de prendre la fuite, l’assaillant se met à tirer à répétition sur sa voiture. La police retrouvera 22 balles dans le véhicule.
De graves séquelles
Hamza, comme l’a ainsi surnommé RTL, n’en sort pas indemne. Touché, il prend la fuite à pied : "Si je restais dans la voiture, il serait venu me tuer direct. En courant, je me suis réfugié dans un snack. La police est vite arrivée. Je suis tombé sur un policier anciennement pompier. Il m’a sauvé la vie." Une balle a touché son dos, une autre son épaule gauche. Le projectile n’a d’ailleurs pas pu être retiré et selon les médecins, "il ne pourra plus utiliser son bras comme avant et encore moins de façon professionnelle", a précisé Hervé Seroussi, son avocat. Handicapé et toujours cloué sur son lit d’hôpital, Hamza a demandé une indemnisation auprès de la commission d’indemnisation des victimes d’infractions (CIVIP). Mais la réponse favorable comme les délais sont incertains, car l’enquête débute à peine.
publié le 6 février à 19h05, Orange avec 6Medias
