Faits divers

Champs-sur-Marne : à 20 ans, la vente de stupéfiants l’a entraîné dans une spirale infernale

© Apaydin Alain/ABACA

Un jeune homme en situation de récidive pour vente de stupéfiants a été condamné vendredi 23 août. L’auteur de l’infraction est désormais interdit de paraître en Seine-et-Marne pendant deux ans, selon Le Parisien.

Une audience qui ressemble trait pour trait à celle d’avril dernier. Vendredi 23 août, un jeune de 20 ans renommé “Allan” par Le Parisien, a été jugé pour le même délit que celui pour lequel il avait été jugé précédemment : la vente de cannabis. Le prévenu a été arrêté exactement au même endroit et a donné les mêmes explications pour justifier son comportement que lors de son jugement antérieur.

Le jeune Allan a terminé en larmes à l’issue du jugement. Selon le récit du prévenu, celui-ci aurait des dettes dues à sa dernière incarcération durant laquelle la police avait saisi les stupéfiants destinés à la vente d’Allan. Relâché le 9 août dernier, le jeune de 20 ans a été repris la main dans le sac “à l’angle du boulevard du Bois de Grâce et de l’allée des Cornouillers, à Champs-sur-Marne”, indique le média francilien.

« On tourne en rond »

Après avoir entendu les justifications du prévenu, la présidente Cécile Lemoine a déclaré que la situation tournait en rond. Malgré l’âge d’Allan, son casier a déjà quelques lignes à son actif. Il a déjà été condamné et incarcéré pour des affaires concernant des stupéfiants. “J’ai commencé à vendre pour le plaisir. Pour moi, c’était de l’argent facile, pour acheter des vêtements. Et puis, j’ai été interpellé et il y a eu des dettes”. Suite à ces incarcérations, les dettes se sont accumulées pour le condamné qui était désormais l’objet de menaces inquiétantes de représailles après avoir laissé les forces de l’ordre saisir sa marchandise.

Après délibération, les juges ont prononcé une peine de sept mois de prison ferme et ont assigné un mandat de dépôt. D’autre part, Allan a désormais interdiction de paraître dans le département de Seine-et-Marne pendant deux ans. Pour rappel, le jeune avait déjà reçu une interdiction similaire d’une durée d’un an lors de son procès précédent. La présidente a indiqué au prévenu en fin de séance qu’il fallait qu’il fasse “les bons choix”, afin de voir sa situation s’améliorer.

publié le 24 août à 18h07, Arnaud Enjourbault, 6Medias

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