Faits divers

Aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle : une bagarre générale éclate pendant l’expulsion d’un militant kurde du territoire

Mercredi 27 mars en début d’après-midi, une bagarre générale a éclaté dans le terminal 1 de l’aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle (Val-d’Oise). Une vingtaine de militants ont perturbé le départ d’un homme kurde qui faisait l’objet d’une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), rapportent Europe 1 et BFMTV.

Mercredi 27 mars dans l’après-midi, une bagarre générale a éclaté dans le terminal 1 de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle dans le Val-d’Oise, rapportent Europe 1 et BFMTV. Selon plusieurs sources policières, un convoi qui conduisait le militant kurde Firaz Korkmaz, qui allait être expulsé vers la Turquie, a été pris à parti par une vingtaine de militants dont certains communistes.

Firaz Korkmaz devait rentrer en Turquie dans le cadre d’une OQTF et son départ était volontaire, signale BFM. Entre 20 et 30 personnes étaient réunies dans le terminal contre cette expulsion. Ils étaient soutenus par des élus communistes, tels Marianne Margaté et Pierre Barros de CRCE-Kanaky, comme on peut le voir sur le compte X (ex-Twitter) du Conseil démocratique kurde en France.

Selon les informations d’Europe 1, les militants ont commencé par s’en prendre à l’Unité nationale d’éloignement (Unesi) qui escortait Firaz Korkmaz, au niveau du local des policiers dans l’aéroport. L’incident s’est poursuivi dans le terminal 1 entre les militants et le personnel de Roissy. Les militants ont essayé de passer dans la zone de l’aéroport réservée uniquement aux personnes munies d’un billet avion. Des coups ont été échangés et trois agents de l’aéroport ont été légèrement blessés.

Les militaires Sentinelle ont dû intervenir

Face à cette violente situation, les militaires du dispositif Sentinelle sont intervenus pour ramener le calme dans le terminal 1. Une enquête a été ouverte, mais aucune interpellation n’a eu lieu pour le moment. Firaz Korkmaz a pu être expulsé vers la Turquie. Sur Europe 1, Julien Adubeiro, secrétaire régional Unité SGP Police pour les services centraux, a indiqué que les personnes sous OQTF peuvent avoir un téléphone portable lors de leur placement dans un centre de rétention administrative. Elles "communiquent avec leur entourage et les associations" lors de la procédure d’expulsion. L’horaire et la destination du vol sont alors connus, ce qui peut permettre un rassemblement comme celui de mercredi dans un aéroport.

publié le 28 mars à 14h24, Capucine Trollion, 6Medias

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