Politique

Taxe foncière, budget… Rachida Dati tire à boulets rouges sur Anne Hidalgo

© Berzane Nasser/ABACA - Rachida Dati s'en prend violemment à Anne Hidalgo sur sa gestion de la Ville.

L'élue du VIIe arrondissement de Paris accuse dans Le Figaro la maire de la capitale de faire payer aux Parisiens sa mauvaise gestion, sans pour autant améliorer leur qualité de vie.

La guerre est (re)lancée entre Rachida Dati et Anne Hidalgo. Dans un entretien accordé au Figaro ce jeudi 7 septembre au soir, la maire Les Républicains du VIIe arrondissement tire à boulets rouges sur son opposante PS lui reprochant sa mauvaise gestion dans la capitale. Elle condamne en premier lieu l’augmentation de la taxe foncière. Pour rappel, selon plusieurs études menées ces dernières semaines, c’est à Paris que la hausse va être la plus importante, jusqu’à 51%. "Cette augmentation de la taxe foncière ne se justifie que pour éviter un déficit, interdit par la loi. Elle n’a de rapport ni avec l’inflation, ni avec la suppression de la taxe d’habitation", tance Rachida Dati.

Pour l'ancienne garde des Sceaux, il n'y a qu'une responsable : Anne Hidalgo. Rappelant que cette hausse est "la plus élevée de France", elle estime qu'elle est "liée à la mauvaise gestion des finances de Paris". Et elle enfonce le clou : "Le problème de fond : où va l’argent ? Ces dépenses ont-elles amélioré la vie des Parisiens ? Non !" Mais la mairie de Paris a-t-elle caché des choses dans son budget ? Oui, pour Rachida Dati, qui dit avoir "révélé des subterfuges utilisés par la maire de Paris pour cacher (son) déséquilibre".

Trop "d'opacité" dans la gestion de la mairie

Selon, l'édile du VIIe arrondissement, de telles révélations auraient dû "la conduire à remettre en cause sa gestion, notamment en réduisant ses dépenses" mais Anne Hidalgo a "fait tout le contraire, en faisant payer les Parisiens, et aujourd’hui elle se défausse sur l’État". Rachida Dati réclame désormais un audit sur les politiques publiques conduites à Paris notamment pour "apporter de la clarté sur les finances" mais aussi plus de transparence alors que règle, selon elle, "l'opacité". Toujours très véhémente face à son adversaire de longue date, l'élue LR l'accuse de "satisfaire ses élus" au détriment des Parisiens. Et son obsession de se défausser sur l'Etat ne serait due qu'à une chose : elle est "prise en otage".

publié le 8 septembre à 15h10, Xavier Martinage, avec 6Medias

Liens commerciaux