Politique

"Si j’ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge..." : Français Fillon balaie les soupçons autour d’"ingérences russes"

© Prokofyev Vyacheslav/Tass/ABACA - L'ancien Premier ministre français, François Fillon

L’ancien Premier ministre a martelé ne pas avoir subi d’ "ingérences russes" devant la Commission d’enquête de l’Assemblée nationale, mardi 2 mai. Il était interrogé par les parlementaires sur sa présence passée au sein de conseils d’administrations de deux entreprises russes, rapporte BFMTV.

Pour son retour à l’Assemblée nationale, François Fillon a repoussé les soupçons pesant sur lui au sujet de possibles ingérences russes. Interrogé par la commission d’enquête consacrée aux "ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères", créée ad hoc par le Rassemblement national (RN), l’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2017 a assuré ne pas avoir été "concerné directement par des ingérences russes", rapporte BFMTV.

"À partir du moment où j’ai quitté la vie publique, je suis une personne privée, je mène ma carrière professionnelle comme je l’entends, a-t-il clamé. Si j’ai envie de vendre des rillettes sur la place Rouge, je les vendrai sur la place Rouge." Après sa défaite à l’élection présidentielle de 2017, l’ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy, de 2007 à 2012, avait quitté le secteur public pour siéger dans le privé au sein des entreprises russes Sibur, spécialisé dans la pétrochimie, et Zarubezhneft (hydrocarbure).

Des positions pro-Moscou au début de la guerre

Au moment du déclenchement de l’invasion en Ukraine en février 2022, l’ancien chef du gouvernement s’était désolé du "refus des Occidentaux" d’écouter les revendications de la Russie au sujet de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan). Il avait ensuite quitté ses fonctions au sein des deux multinationales, détenues par des proches de Vladimir Poutine, le président russe.

publié le 2 mai à 21h50, Orange avec 6Medias

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