Politique

Remaniement : la pression est à son comble pour ces ministres sur la sellette

Alors qu’Emmanuel Macron est attendu à Marseille, lundi 26 juin, nombreux sont ses ministres qui veulent l’accompagner, par peur de perdre leur place au gouvernement.

Un climat de tension règne à l’Élysée depuis que la rumeur d’un remaniement se répand. Selon une source du Parisien proche du gouvernement, la date du 14 juillet prochain hanterait les ministres, craintifs de perdre leur place. Alors qu’Emmanuel Macron est en déplacement, lundi, 26 juin, à Marseille, nombreux sont les ministres qui ont voulu l’accompagner pour tenter de garder leur place.

Parmi les ministres qui se positionnent d'ores et déjà en direction de la sortie, on remarque Marlène Schiappa, clairement menacée depuis l’affaire du Fonds Marianne et son interview dans Playboy. Ou encore Pap Ndiaye, qui a encore du mal à s’imposer. Le nom du ministre des Relations avec le Parlement, Franck Riester, qui a tenu des propos polémiques sur le sort des femmes dans la réforme des retraites, est également ressorti. Les ministres de la Santé, François Braun, et des Solidarités, Jean-Christophe Combe, sont également pressentis.

Élisabeth Borne se dit confiante

Certains ont tout de même encore l’espoir de voir leur place préservée, même si l’épée de Damoclès n’est pas bien loin. C’est le cas de la Première ministre. Bien qu’elle se montre très confiante, martelant qu’elle a une feuille de route chargée nécessitant sa présence pour encore plusieurs mois, la réforme des retraites l’a fortement fragilisée. Idem pour le ministre délégué aux Outre-mer, Jean-François Carenco, qui voit ses dossiers les plus politiques être repris par Gérald Darmanin (la Nouvelle-Calédonie, l’opération Wuanbushu à Mayotte…).

A contrario, certains adoptent une attitude plus sereine. Gérald Darmanin ne se fait guère de cheveux blancs. La seule question qui tourne autour du ministre de l’Intérieur, c’est son possible déménagement de la place Beauvau à Matignon, à la place d’Élisabeth Borne. Idem pour l’actuel ministre des Armées, Sébastien Lecornu, pressenti pour reprendre l’Éducation nationale.

publié le 26 juin à 10h00, Orange avec 6Medias

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