Politique

Réforme des retraites : les partis de l'opposition déjà prêts en cas de dissolution de l'Assemblée

Si des élections législatives venaient à être organisées et si l'Assemblée nationale venait à être dissoute, le RN et LFI sont déjà prêts à faire campagne.

Le Rassemblement national et La France insoumise sur le qui-vive en cas de dissolution de l’Assemblée nationale ? C’est ce que rapporte Midi libre, dimanche 26 mars. À tel point que, si l’annonce venait à tomber, les partis seraient déjà prêts pour les élections législatives consécutives à la décision. Bien que pour l’heure, Emmanuel Macron n’envisage pas sérieusement cette éventualité. "La situation va se tendre, donc avoir recours à des élections anticipées peut être une porte de sortie. Et, oui, nous serons prêts, nous avons même contacté les imprimeurs pour qu’ils s’occupent de nos bulletins dans des délais resserrés", a ainsi déclaré Frédéric Bort, conseiller régional RN de l’Hérault.

Même son de cloche chez le maire RN de Beaucaire, Julien Sanchez, qui explique que chez eux "tout est prêt depuis trois semaines". De son côté, la députée de l’Hérault, Nathalie Oziol (LFI), tient un discours similaire : "Depuis le soir du deuxième tour des législatives on se prépare à l’éventualité d’une dissolution ! Et nous n’avons jamais rompu avec un rythme de campagne."

Le RN et la Nupes devant Renaissance

Samedi 25 mars, le JDD a publié un sondage Ifop-Fiducial en cas de législatives anticipées. C’est le Rassemblement national qui arriverait en tête, avec 26 % des suffrages. Soit un résultat au coude à coude avec celui de la Nupes, également à 26 %. Renaissance n’arriverait qu’en troisième position avec 22 %. "Dans ce sondage, il y a un perdant, c’est la majorité actuelle. S’il y avait un vote, la sanction serait très claire. L’éventualité d’une dissolution constituerait un risque très sérieux, pour ne pas dire un suicide", explique Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop.

publié le 26 mars à 13h50, Orange avec 6Medias

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