Nouveau gouvernement : Michel Barnier promet de former un exécutif “équilibré” et “représentatif”
© Abdullah Firas/ABACA - Michel Barnier assure vouloir constituer un gouvernement "équilibré, représentatif et pluriel".
Michel Barnier, qui doit former un nouvel exécutif “la semaine prochaine”, a assuré vouloir “travailler avec tout le monde”, rapporte TF1 Info.
Le nouveau locataire de Matignon, Michel Barnier, se veut rassurant : “Je vais constituer le gouvernement la semaine prochaine avec des ministres sérieux et un gouvernement qui sera équilibré, représentatif, pluriel et naturellement (avec) ma famille politique”, a assuré le Premier ministre, jeudi 12 septembre, en marge d’un déplacement au Bourget-du-Lac, en Savoie. "Je travaillerai avec tout le monde, on va écouter tout le monde", a-t-il insisté, rapporte TF1 Info.
La veille, le président de la République, Emmanuel Macron, avait lui aussi tenu des propos similaires : “Le peuple aujourd’hui souverain s’exprime par le suffrage qu’il faut toujours prendre en compte parce que c’est le fait premier en toute démocratie”, a-t-il indiqué lors de la cérémonie de rentrée du Conseil d’État.
Michel Barnier va rencontrer les parlementaires LR
Le Premier ministre continue ainsi ses consultations avant de constituer le nouveau gouvernement : mardi 10 et mercredi 11 septembre, Michel Barnier s’est rendu aux rentrées politiques des partis de l’ancienne majorité (Ensemble pour la République, Horizons et le Modem). Il est attendu, jeudi 12 septembre, à Annecy pour rencontrer les parlementaires de sa famille politique, Les Républicains, qui ont donné leur feu vert à une participation au futur gouvernement “pour une vraie politique de droite”.
À gauche, plusieurs membres du NFP, dont Olivier Faure, ont refusé de rencontrer le Premier ministre. Karim Bouamrane, dont le nom a circulé un temps pour occuper Matignon, a confié avoir refuser ne proposition pour entrer dans l’exécutif. "Pour moi, ça serait de la compromission. On se retrouve avec un Premier ministre de droite validé par le Rassemblement national, un Premier ministre sous tutelle", a-t-il justifié, auprès de Franceinfo.
publié le 12 septembre à 15h36, Emma Allamand, 6Medias