"La semaine prochaine, on aura un nouveau gouvernement" : la promesse de Michel Barnier
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À l’occasion de la rentrée des députés Horizons, Michel Barnier a annoncé qu’un nouveau gouvernement serait en place dès "la semaine prochaine". Pendant ce temps, le nouveau Premier ministre continue ses consultations pour former son équipe.
Michel Barnier l’assure, "la semaine prochaine, on aura un nouveau gouvernement". Le nouveau Premier ministre l’a déclaré lors des journées parlementaires du groupe Horizons, mercredi 11 septembre, à Reims (Marne), rapporte RTL. Chargé de proposer un gouvernement à Emmanuel Macron, le locataire de Matignon poursuit ses consultations avec les différents groupes politiques pour former son équipe. Il s’était déjà rendu aux journées parlementaires du groupe Ensemble pour la République (EPR), présidé par Gabriel Attal.
Michel Barnier a également confié qu’il fait "les choses méthodiquement, sérieusement". "J’écoute tout le monde", a-t-il ajouté. Il a déjà rencontré plusieurs présidents de groupe, députés et sénateurs, tels que Gérard Larcher, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau ou encore Édouard Philippe. Alors que l’ancien commissaire européen doit former un gouvernement de rassemblement, il peine à convaincre à gauche.
La gauche devrait censurer en majorité le nouveau gouvernement
Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a, par exemple, refusé de le rencontrer, d’après les informations du Parisien. Selon lui, il n’y avait pas d’intérêt à le rencontrer avec le discours de politique générale car "il n’y a pas de point de départ pour une discussion, et qu’il allait voter une motion de censure contre son futur gouvernement", a expliqué son entourage au quotidien.
François Hollande a, quant à lui, déclaré qu’il voterait une motion de censure à l’encontre du nouveau gouvernement de Michel Barnier. "Au-delà de la personne de Michel Barnier, quand c'est un gouvernement qui va être de droite sur une politique de droite et qui va être un gouvernement soutenu par l'extrême droite (...), comment voulez-vous que des socialistes ou des femmes ou des hommes de gauche participent à une telle équipe ?", avait expliqué le député de Corrèze sur France inter.
publié le 11 septembre à 13h37, Lilian Moy, 6Medias