"LFI, ce n'est pas le même risque" que le RN, martèle Marine Tondelier
Marine Tondelier était invitée dans le 20 Heures de TF1 mardi soir. La secrétaire nationale d'EELV a insisté sur le fait qu'un vote LFI ne représentait pas "le même risque" qu'un vote RN.
Plus de 200 candidatures ont été retirées du second tour des élections législatives anticipées afin de faire barrage au Rassemblement national. Parmi elles figurent 127 noms du Nouveau Front populaire. La coalition de gauche s'est donc privée d'un certain nombre de sièges à l'Assemblée nationale pour empêcher l'extrême droite d'obtenir la majorité absolue dans l'hémicycle. Un mal nécessaire, selon Marine Tondelier. La secrétaire nationale d'Europe Écologie-Les Verts était dans le 20 Heures de Gilles Bouleau sur TF1 mardi 2 juillet. Elle a rappelé qu'il y avait un véritable risque de voir le Rassemblement national à Matignon et que l'éviter était la priorité, expliquant aux réticents du NFP, du fait de la présence de La France insoumise, les différences et les conséquences d'un vote RN par rapport à un vote LFI.
Prenant exemple sur Bruno Le Maire, qui a, comme Emmanuel Macron, indiqué qu'aucune voix ne devait aller à l'extrême droite (alors qu'il était plus flou il y a encore quelques jours à cause de la présence de LFI dans l'alliance de gauche), Marine Tondelier a rétorqué : "Tu n'aimes pas la France insoumise, tu as le droit. D'accord. Mais le Rassemblement national ce n'est pas pareil."
Marine Tondelier rappelle que le RN est "d'extrême droite" et peut "être à Matignon demain"
Le RN "peut avoir la majorité absolue à l'Assemblée nationale", a rappelé la cheffe des Verts. Le RN "est d'extrême droite" et "peut être à Matignon demain". Ce qui veut dire, selon elle, "beaucoup de choses pour les 50% de femmes, les 3,3 millions de binationaux, les fonctionnaires, les associations, les personnes racisées, les personnes LGBT qui ont la peur au ventre".
"La France insoumise, ce n'est pas pareil", a insisté Marine Tondelier. "Ce n'est pas le même risque", puisque LFI n'aura pas, quoi qu'il arrive, la majorité absolue à l'Assemblée nationale.
publié le 3 juillet à 06h53, Maeliss Innocenti, 6Medias
