Législatives : sa garde rapprochée quitte le navire, Éric Ciotti vers une destitution de la présidence LR
© Blondet Eliot/ABACA - Le président des Républicains, Éric Ciotti, devant le siège de son parti, mardi 11 juin.
Plusieurs des plus proches collaborateurs d'Éric Ciotti ont présenté leur démission au président des Républicains (LR) après sa décision de rallier le Rassemblement national (RN) aux législatives anticipées des dimanches 30 juin et 7 juillet. Éric Ciotti pourrait être destitué de la présidence de son parti à l'issue d'un bureau politique, mercredi 12 juin.
Avis de tempête sur la famille Les Républicains (LR). Alors que le président du parti, Éric Ciotti, a annoncé, mardi 11 juin, sa volonté de bâtir une alliance avec le Rassemblement national (RN) pour les législatives anticipées des dimanches 30 juin et 7 juillet, de nombreux ténors LR se sont offusqués de sa prise de position. Selon les informations du Figaro, la décision d'Éric Ciotti semble plus que jamais avoir été prise seul et sans concertations puisque plusieurs de ses plus proches collaborateurs ont décidé de quitter son cabinet.
Parmi eux, Benjamin Millo, son conseiller et directeur de communication, qui a annoncé mardi 11 juin démissionner de ses fonctions tout en restant chez LR. D’autres, comme Carl Astié, directeur de cabinet, Caroline Gentilhomme, conseillère, Aurélien Caron, directeur des études et Kévin Brookes, directeur adjoint des études ont également décidé de lui claquer la porte au nez.
"Éric Ciotti ne sera plus président des Républicains à 15h"
"Éric Ciotti ne sera plus président des Républicains à 15h", a déclaré la sénatrice LR Agnès Evren au micro de BFMTV, expliquant que ce dernier va être "destitué" à l'occasion du "bureau politique" du parti qui aura lieu mercredi 12 juin. Après l'alliance nouée avec le Rassemblement national, Éric Ciotti "n'a plus aucune légitimité pour être président et incarner la droite républicaine", considère l'élue LR.
Une initiative que dénonce Éric Ciotti. "La réunion convoquée par Annie Genevard ne répond pas aux exigences juridiques de nos statuts et de notre règlement intérieur", a-t-il lâché sur X. Selon Le Parisien, il aurait d'ailleurs donné l'ordre au personnel du siège du parti de quitter les lieux à la mi-journée.
publié le 12 juin à 09h16, Quentin Marchal, 6Medias