Politique

Législatives 2024 : plus de 300 triangulaires au 2ème tour, un chiffre historique

Au lendemain du premier tour des élections législatives, les résultats définitifs occasionnent un nombre record de triangulaires. 306 circonscriptions comptent au moins trois candidats qualifiés avant d’éventuels désistements, révèle France Info.

C’est une configuration historique. En raison du fort taux de participation au premier tour des élections législatives (66,7%), dimanche 30 juin, un nombre inédit de triangulaires est attendu en vue du second tour, confirme France Info, lundi 1er juillet.

Tout candidat ayant obtenu les suffrages de plus de 12,5% des inscrits au premier tour se retrouve en lice pour le second tour. Alors qu'en 2022, seulement 8 circonscriptions étaient concernées par des triangulaires, on dénombre cette fois 306 circonscriptions où trois candidats se sont qualifiés à l'issue du premier tour. Dans cinq autres territoires, il y aura même des quadrangulaires, quatre candidats ayant validé leur ticket pour le second tour.

Un affrontement RN - NPF - Ensemble

Dans 244 circonscriptions, les candidats du Rassemblement national, du Nouveau Front Populaire et de la majorité présidentielle se sont qualifiés pour le second tour, soit près de la moitié des circonscriptions où un deuxième tour doit avoir lieu, précise franceinfo. C’est le cas pour le président contesté LR, Eric Ciotti, arrivé en tête dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes, ou encore François Ruffin dans la ère circonscription de la Somme.

Dans 46 autres circonscriptions, les électeurs ont qualifié des candidats du RN, du NFP et de LR, éliminant donc le parti présidentiel. Une configuration dans laquelle se trouve notamment l’ancien président socialiste François Hollande, dans la 1ère circonscription de Corrèze.

Des désistements attendus

Dès la proclamation des résultats, plusieurs appels à se désister ont été lancés, dimanche. Le leader historique de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a assuré que le Nouveau Front populaire "retirera" ses candidats là où il est arrivé troisième et où le RN est en tête, afin de faire barrage. "Pas une voix ne doit aller au Rassemblement national" au second tour, a aussi déclaré le Premier ministre Gabriel Attal.

publié le 1 juillet à 08h18, Thibault Jeannin, 6médias

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