La question du jour :

Législatives : après les désistements, allez-vous changer votre vote ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Législatives : après les désistements, allez-vous changer votre vote ?

Les candidats aux élections législatives anticipées avaient jusqu’à 18 heures, mardi 2 juillet, pour déposer leur candidature pour le second tour. Au moins 210 désistements ont été enregistrés. Cette manœuvre politique, qui a pour but de faire barrage à l’extrême droite, va-t-elle vous pousser à changer votre vote ?

Alors que le nombre de triangulaires a atteint un record après ce premier tour des élections législatives, avec 306 possibles, la gauche et le camp présidentiel ont appelé leurs candidats arrivés troisièmes dans une circonscription où le Rassemblement national était en tête au premier tour à se désister. Un message entendu par au moins 210 candidats qui n’ont pas renouvelé leur candidature au second tour.

Ces candidats sont majoritairement issus du camp présidentiel et du Nouveau Front populaire. Quelques minutes après que les résultats du premier tour ont été publiés, Renaissance a appelé au désistement de certains de ses candidats dans un communiqué : "Nous nous désisterons au profit des candidats en mesure de battre le Rassemblement national et avec qui nous partageons l’essentiel : les valeurs de la République. (…) Face à la menace d’une victoire de l’extrême-droite, nous appelons toutes les formations politiques à agir en responsabilité et faire de même".

Un message également passé par les figures des partis qui composent le Nouveau Front populaire, qui se sont rapidement accordés sur la stratégie de retrait de leurs candidats "dès qu’il y a un risque de faire élire l’extrême droite", comme l’a affirmé Olivier Faure sur TF1 dimanche soir. Une déclaration confirmée par Raphaël Glucksmann, qui a appelé à "empêcher la France de sombrer", puis par Jean-Luc Mélenchon.

Quels candidats se sont retirés ?

Les désistements se sont enchaînés depuis lundi 1er juillet et jusqu’au dernier moment mardi. C’est notamment le cas d’Anne-Laure Babault, candidate MoDem dans les Alpes-Maritimes, qui a jugé primordial de ne pas "ajouter de la confusion à la confusion", laissant le match du second tour face au RN à l’écologiste NFP Benoît Biteau. Même scénario dans la 2ème circonscription de l’Essonne, où la candidate Horizon Naïma Sifer s’est désistée au profit de Mathieu Hillaire (NFP), rapporte Le Parisien.

Sur les 210 désistements, 127 viennent de candidats du Nouveau Front populaire et 81 d’Ensemble, selon Libération.

publié le 3 juillet à 07h00, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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