Politique

La macronie mise sur l'essoufflement de la mobilisation contre la réforme des retraites

Les syndicats ont appelé à des grèves reconductibles contre la réforme des retraites à compter du 7 mars. Pourtant, la macronie semble confiante, constate BFMTV.

La majorité semble sereine. Et pourtant, une nouvelle journée de mobilisation se prépare pour le 7 mars contre la réforme des retraites. Pas de quoi inquiéter l'exécutif et les députés de la majorité qui semblent persuadés que leur projet de loi passera sans encombre, fait savoir BFMTV.

"Ce sera costaud le 7 mais après, ce sera difficile à tenir pour les syndicats", avance un ministre. "Le vrai sujet, c'est plutôt le 8 ou le 9", abonde un autre. Selon la macronie, les organisations syndicales n'arriveront pas à faire durer les blocages, à l’inverse des précédentes grèves contre une réforme des retraites fin 2019 et début 2020. Ils avancent deux raisons.

Un problème de coût et de date ?

"Faire grève, ça coûte cher, résume un membre du gouvernement, surtout dans un contexte d'inflation et de retour de vacances où les Français ont dépensé." Ce facteur pourrait en dissuader plus d’un de reconduire la grève durant des jours, voire des semaines. Et cet argument se vérifiait déjà, selon la majorité, par la baisse du taux de grévistes à la SNCF, passant de 46,3%, le 19 janvier dernier, à 25% le 9 février, lors de la troisième journée de mobilisation.

Leur deuxième argument ? La date de cette nouvelle mobilisation. Fin 2019 et début 2020, les blocages et grèves reconductibles sont apparus très rapidement, au début du conflit. "Ce 7 mars arrive un peu tard après la bataille, constate un député, Le temps de la mobilisation est un peu passé et les gens ont compris que la réforme serait adoptée."

publié le 28 février à 21h58, Orange avec 6Medias

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