"L’État de droit n’a jamais été figé" : Bruno Retailleau soutenu par 170 parlementaires dans une tribune
© Ait Adjedjou Karim/ABACA
Dans une tribune publiée dans Le Figaro, jeudi 3 octobre, 170 sénateurs et députés des Républicains (LR) ont apporté leur soutien au ministre de l'Intérieur, après la polémique déclenchée par ses propos sur l’État de droit.
Des propos qui ont fait couler beaucoup d'encre et qui ne manquent pas de faire réagir. Dans une tribune publiée sur Le Figaro, jeudi 3 octobre, 170 députés et sénateurs Les Républicains affichent leur soutien au ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, après sa polémique déclenchée sur l'État de droit. "L’État de droit, ça n’est pas intangible ni sacré" avait déclaré le ténor des Républicains (LR) dans les colonnes du Journal du dimanche (JDD), samedi 28 septembre, appelant à une évolution de "l’arsenal juridique" après le meurtre de Philippine à Paris, dont le suspect arrêté en Suisse était sous obligation de quitter le territoire français (OQTF).
"L’État de droit est essentiel à la démocratie. Il implique le respect de la Constitution, de la séparation des pouvoirs et de nos principes fondamentaux. Mais, à partir de ce socle toujours maintenu à travers le temps, l’État de droit n’est pas et n’a jamais été figé. Au contraire, il n’a cessé d’être enrichi pour l’adapter aux exigences de notre temps", écrivent les signataires de la tribune, en citant la charte pour l’environnement ou la liberté de recourir à l’IVG.
"Il est plus que temps d’agir"
"La France a trop attendu pour mettre à jour sa politique de sécurité et d’immigration, laissant la violence et le désordre migratoire s’installer", fustigent les 170 parlementaires LR. "Pour défendre notre cohésion nationale et rétablir la concorde civile, il est plus que temps d’agir", estiment-ils. Les signataires appellent également à "faire évoluer les directives qui entravent l’efficacité de notre politique de lutte contre l’immigration irrégulière" au niveau européen et à "négocier fermement avec les pays d’origine le retour de leurs ressortissants en situation irrégulière".
publié le 4 octobre à 11h00, Quentin Marchal, 6Medias