Politique

École : Amélie Oudéa-Castéra s'excuse d’avoir pu “blesser certains enseignants“ du public

© Stéphane Lemouton/Pool/ABACA - Après ses propos polémiques, Amélie Oudéa-Castéra s'est excusée.

Après avoir fait polémique ce vendredi en justifiant la scolarisation de ses enfants dans un établissement privé parisien par sa “frustration“ de l’enseignement public, Amélie Oudéa-Castéra a fait part de son “regret“ ce samedi 13 janvier dans une déclaration.

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour avoir une polémique. Le lendemain de sa réponse controversée concernant la scolarisation de ses enfants dans l’établissement privé parisien Stanislas, Amélie Oudéa-Castera est revenue ce samedi 13 janvier sur ses propos dans une déclaration transmise aux médias relayée par Le Parisien. La ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques “regrette“ d’avoir pu “blesser certains enseignants“ : “Je n’avais aucunement cette intention. Je sais ce que je dois à l’école publique et à ses professeurs. Je serai toujours à leurs côtés, comme je serai aux côtés de toute la communauté éducative.“

La veille, Amélie Oudéa-Castéra s’était rendue aux côtés du Premier ministre au collège Saint-Exupéry d’Andrésy (Yvelines). Après une enquête de Médiapart révélant la scolarisation de ses enfants dans l'établissement privé parisien Stanislas, la ministre a été interrogée sur cette décision. Un choix qu'elle avait justifié par une frustration de l’enseignement public alors que son aîné a commencé dans l’école publique : “il y a eu la frustration de ses parents, mon mari et moi, qui avons vu des paquets d’heures qui n’étaient pas sérieusement remplacées. On en a eu marre comme des centaines de milliers de familles qui ont cherché une solution différente.“ Dans sa déclaration, la ministre a évoqué des solutions pour remédier aux difficultés des heures non remplacées.

“Des propos lunaires“

Dans la foulée, la réponse de la ministre n’avait pas tardé à faire réagir sur l’ensemble du territoire y compris dans la communauté éducative où la secrétaire général du SNES-FSU, Sophie Vénétitay s’était indignée sur X (ex-Twitter) : “Des propos lunaires et provocateurs, contre le service public d’éducation et ses personnels. Dès le premier jour. Finalement, même à mi-temps, c’est peut-être trop.“

publié le 13 janvier à 19h33, Quentin Martins, 6Medias

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