Bientôt de nouveaux ministres délégués et secrétaires d'État nommés par Gabriel Attal ?
Près d'un mois après la nomination du nouveau Gouvernement, celui-ci devrait être élargi en début de semaine afin de venir suppléer certains ministres. Le sort d'Amélie Oudéa-Castéra, lui, ne semble pour le moment pas scellé.
Une attente qui se fait longue. Près d'un mois après la formation du Gouvernement par le nouveau Premier ministre, Gabriel Attal, le 9 janvier dernier, la liste complète des ministres délégués et des secrétaires d'État se fait toujours attendre. Une attente qui prendre fin en début de semaine à en croire les déclarations de Marie Lebec, la ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement. Sur France 3, la plus jeune ministre de cette nouvelle équipe a déclaré dimanche 4 février : "[le Gouvernement] a vocation à être élargi. Ce qui est sûr, c'est qu'on doit venir suppléer certains ministres qui ont des portefeuilles très élargis, je pense à Catherine Vautrin ou à Christophe Béchu", a-t-elle déclaré.
Si Bruno Le Maire souhaite garder ses troupes du gouvernement Borne, à savoir Olivia Grégoire aux PME, Roland Lescure à l'Industrie ou Thomas Cazenave au Budget, d'autres visages devraient quant à eux faire leur entrée au Gouvernement. Ainsi, selon Le Parisien, le nom de Françoise Gatel serait avancé aux Collectivités territoriales, tandis que Bruno Millienne pourrait arriver aux Transports à la place de Clément Beaune.
Quid de l'avenir d'Amélie Oudéa-Castéra ?
Empêtrée dans de nombreuses polémiques depuis sa nomination à la tête d'un super ministère de l'Éducation nationale, des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra ne semble plus faire l'unanimité sur les bancs de la majorité. Si plusieurs députés demandent désormais son départ, Marie Lebec a tenu à rappeler sur France 3 que cette dernière a toujours "la confiance du président de la République et du Premier ministre". Et de poursuivre : "[Amélie Oudéa-Castéra] a porté avec beaucoup de succès la préparation des Jeux olympiques. Donc je crois que l'important aujourd'hui est de répondre à ce que nous demandent les enseignants."
Alors qu'une prochaine journée de grève dans l'Éducation nationale est prévue mardi prochain à l'appel des différents syndicats d’enseignants pour défendre les salaires et s'opposer à la politique éducative du lycée, le sort de la ministre ne semble donc pas, pour le moment, totalement scellé.
publié le 4 février à 18h51, Kévin Comby, 6Medias
