France

Après la polémique, Amélie Oudéa-Castéra veut avancer et ne “songe pas à démissionner”

© Abdullah Firas/ABACA - La ministre veut dépasser la polémique.

Alors que de nombreux slogans réclamant son départ ont été entendus dans les cortèges des enseignants qui ont manifesté hier, Amélie Oudéa-Castéra, la ministre de l’Éducation nationale, a expliqué sur TF1, vendredi 2 février, qu’elle n’envisageait pas de démissionner.

Amélie Oudéa-Castéra veut aller de l’avant. Invitée politique de Bonjour ! La Matinale TF1, vendredi 2 février, la ministre de l’Éducation nationale a insisté sur son implication dans son ministère et a exclu de quitter le navire, malgré la polémique suscitée par les révélations sur la scolarisation de ses enfants au sein de l’établissement privé conservateur Stanislas. "Je ne songe pas à démissionner. Je veux contribuer à la réussite de l’école parce que je pense que j'ai beaucoup de choses à apporter”, a ainsi déclaré fermement Amélie Oudéa-Castéra, décidée à laisser la polémique derrière elle.

“Je me suis excusée. Je me suis expliquée. Maintenant, avançons”, a-t-elle invité après avoir été prise à partie par Marine Le Pen (RN) et Mathilde Panot (LFI) qui ont fait d’elle le symbole d’une “caste à abattre”. “Le début n’a pas été bon, bien évidemment. Mais ce qu'il faut regarder, c'est la manière dont j'ai commencé à avancer depuis trois semaines”, a-t-elle poursuivi. Et de lister ses rencontres avec l’ensemble des organisations syndicales, son intervention devant le Conseil supérieur de l'éducation, la présentation détaillée de sa feuille de route ou encore ses échanges avec des enseignants.

Emmanuel Macron et Gabriel Attal n’ont pas d’états d’âme"

La ministre a également rappelé qu’à ses yeux “ni le président de la République ni le Premier ministre ne sont dans les états d'âme. Ce qu'ils veulent, ce sont des ministres qui savent ce qu'ils ont à faire et qui bossent pour le faire. Rien n'est garanti pour personne”. Des déclarations faites alors que de nombreux enseignants étaient en grève et ont manifesté jeudi. “Je ne découvre pas les revendications des organisations syndicales, je les entends, je les respecte”, a souligné Amélie Oudéa-Castéra. Et d’expliquer que comme les enseignants et leurs syndicats, elle entend défendre l’école publique malgré les récentes controverses. "L'école publique, j'en viens, je sais ce que je lui dois et je sais l'ambition que je lui porte. J'aurais à cœur de la démontrer”, a-t-elle enfin insisté.

publié le 2 février à 09h58, Cathy Gerig, 6Medias

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