80 ans du D-Day, Ukraine : Marine Le Pen dénonce une instrumentalisation d'Emmanuel Macron
© Capture d'écran Sud Radio - Marine Le Pen sur Sud Radio, mercredi 5 juin
Alors qu'Emmanuel Macron interviendra dans les 20 heures de TF1 et France 2, jeudi 6 juin, à l'occasion des commémorations du Débarquement, Marine Le Pen a dénoncé sur Sud Radio "une volonté de manipulation de l’opinion", à quelques jours du scrutin européen du 9 juin.
C'est une présence médiatique qui ne passe pas aux yeux de Marine Le Pen. À l'occasion du 80ème anniversaire du Débarquement, jeudi 6 juin, Emmanuel Macron sera l'invité des 20 heures de TF1 et France 2, notamment pour évoquer la guerre en Ukraine, trois jours avant les élections européennes, dimanche 9 juin. "C'est une volonté de manipulation de l’opinion. C'est une instrumentalisation, de la part d'Emmanuel Macron, du conflit en Ukraine et ce n'est pas respectable", a dénoncé Marine Le Pen, jeudi 5 juin, sur Sud Radio.
"Tenter de tirer un avantage de cela sur le plan électoral, je trouve cela profondément indigne", a insisté l'ancienne candidate à la présidentielle. "Emmanuel Macron instrumentalisme la guerre en Ukraine, depuis deux ans, jusqu’à la nausée, c'est gênant", a encore fustigé Marine Le Pen. Elle a également estimé que la venue de Volodymyr Zelensky, invité à prononcer un discours vendredi 7 juin dans l'Assemblée nationale, était fait uniquement en vue des élections européennes. "On lui a demandé au dernier moment de venir intervenir à l'Assemblée nationale dans ce but", a-t-elle dénoncé.
"Ce n’est pas moral de la part d'Emmanuel Macron"
Marine Le Pen a également regretté que les commémorations du Débarquement du 6 juin 1944 tourne à l'enjeu politique. "Essayer de tirer un avantage politique de l’anniversaire du Débarquement, ce n’est pas moral de la part d'Emmanuel Macron", a déploré la cheffe des députés du Rassemblement National. "Toutes les familles françaises ont dans leur famille des grands-parents, des arrières grands-parents qui sont morts. On a tous, dans notre conscience collective, la souffrance et les privations qui ont été celles de la Seconde Guerre mondiale et tirer un avantage politique de ce moment, qui devrait être un moment d'unité sociale, de souvenir et d'hommage, c'est mal en politique", a-t-elle poursuivi.
publié le 5 juin à 10h48, Quentin Marchal, 6Medias