Politique

2027 : Jean-Luc Mélenchon désigne Gérald Darmanin comme le candidat "à affronter"

© Durand Thibaut/ABACA - Jean-Luc Mélenchon, lors de sa conférence aux Amfis, vendredi 25 août.

Le leader insoumis a estimé dans une conférence de l'université d'été de son mouvement, vendredi 25 août, que Gérald Darmanin serait le candidat de la "droite et de l'extrême droite" en 2027, rapporte BFMTV. Une perspective qu'il dénonce et voit comme un "danger".

Lors d'une conférence tenue dans le cadre des Amfis (l'université d'été de La France insoumise), Jean-Luc Mélenchon s'est livré à quelques projections pour l'élection présidentielle de 2027, vendredi 25 août. "Le candidat commun de l'espace idéologique que représente l'orbanisme français, la jonction de la droite avec l'extrême droite, c'est Monsieur Darmanin", a-t-il ainsi déclaré, alors que l'actuel ministre de l'Intérieur s'est montré très actif médiatiquement récemment.

Le leader du mouvement de gauche a consacré plusieurs minutes de son discours à l’actuel locataire de la place Beauvau, note BFMTV. "Il a son idée sur la manière de faire l'union populaire, l'union populaire entre la droite et l'extrême droite, unie par le ciment des idées", a poursuivi Jean-Luc Mélenchon, évoquant les récentes déclarations du ministre, qui a réclamé "le retour de l'autorité à l'école et dans la rue".

"On doit comprendre le danger et le personnage, regarder comment il s'y prend", a-t-il averti. "C’est lui qui a mis en scène dans la parole officielle l'insulte 'islamogauchiste'. C'est lui qui avec Madame Borne a dit que 'La France insoumise ne se pas dans l’arc républicain'".

Mélenchon voit une candidature unique autour de Darmanin

Le candidat aux trois dernières élections présidentielles a même prédit : "C’est lui que nous aurons à affronter car c’est lui qui porte le discours de la jonction" de la droite et l'extrême droite. "Il dit qu’il y a un danger à droite, c’est de se droitiser. Mais qui a dit que Madame Le Pen était trop molle ? C'est bien lui, et personne d'autre." Avant d'estimer que les autres prétendants à l'Élysée "finiront comme ont fini leurs comparses dans tous leurs pays : en qualité de bagages accompagnés. Ils se regrouperont, vous le verrez".

publié le 26 août à 12h20, Emmanuel Davila, 6Medias

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