Politique

Législatives 2024 : Gérald Darmanin "aime trop la police" pour "voter pour La France insoumise"

© Capture d'écran/France 2 - Gérald Darmanin sur France 2, le jeudi 4 juillet 2024.

Invité de Télématin jeudi 4 juillet, le ministre de l'Intérieur a de nouveau exprimé sa fervente opposition à La France insoumise, refusant de voter pour un candidat LFI dimanche, même pour faire barrage à l'extrême droite dans les urnes.

"Je ne voterai pas pour La France insoumise". Jeudi 4 juillet dans Télématin, Gérald Darmanin s'est montré catégorique sur sa décision de suivre ou non la ligne prônée par Gabriel Attal d'un barrage inconditionnel au Rassemblement national. Une réaction aux déclarations du Premier ministre au micro de France Inter mercredi, qui appelait les électeurs à barrer la route au RN, quitte à voter LFI.

"Une conviction différente" de celle de Gabriel Attal

Une position que ne partage pas celui qui est encore ministre de l'Intérieur : "Le Premier ministre a raison de dire qu'il faut faire barrage (...) mais moi j'aime trop la police, j'aime trop les forces de l'ordre, j'aime trop les gendarmes pour pouvoir voter pour un candidat de La France insoumise", a-t-il développé, affirmant que le parti de Jean-Luc Mélenchon considère que "la police tue". Arrivé en tête du premier tour dimanche, à quelques voix près devant son adversaire du RN, dans la dixième circonscription du Nord, Gérald Darmanin défend "une conviction légèrement différente" de celle du locataire de Matignon, qui est, dit-il, "dans son rôle".

Et le patron de Beauvau de s'aligner sur la décision d'Emmanuel Macron, ajoutant qu'il ne travaillerait pas avec les Insoumis dans une éventuelle coalition. "C'est aussi La France insoumise qui fait monter le Rassemblement national", a déclaré Gérald Darmanin. Une théorie défendue la veille sur BFMTV par l'ex-ministre de la Santé, Agnès Buzyn. Gérald Darmanin a d'ores et déjà fait savoir qu'il souhaitait quitter le gouvernement s'il était réélu dimanche 7 juillet.

publié le 4 juillet à 12h42, Joanna Wadel, 6Medias

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