Japon : au moins quatre morts à cause du séisme, la menace d’un tsunami sur les côtes "largement passée"
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Après 21 séismes dont l’un de magnitude 7,6 et une alerte tsunami lundi 1er janvier, la menace de vagues gigantesques sur la côte ouest japonaise est "largement passée" selon le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC).
Le Japon n’est plus en alerte tsunami sur ses côtes ouest lundi 1er janvier après avoir subi une vingtaine de séismes d’environ 16 h à 18h30, heure locale. C’est le centre d'alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC) qui a annoncé à 21 heures (13 heures, heure française) que la menace est "largement passée" et qu’il n’y aura "plus d'avertissement, d'avis, de surveillance ou de menace de tsunami." Cependant, L’agence météorologique japonaise met en garde contre des "répliques possibles" au cours des trois prochains jours, relève Le Parisien. Les autorités japonaises ont confirmé qu'au moins quatre personnes avaient perdu la vie après le séisme.
La NHK, télévision japonaise nationale a déclaré que "l'étendue complète des dégâts n'est toujours pas connue, plus de trois heures et demie après le tremblement de terre." Il n’y a pas encore de chiffre publié sur le nombre des victimes de la vingtaine de séismes dont un de magnitude 7,6 et un autre de magnitude de 5,7 au centre du pays. L’épicentre se trouve à la péninsule de Noto, qui se situe à environ 300 km au nord-ouest de Tokyo, peut-on lire sur BFMTV. Les tremblements de terre de la péninsule de Noto sont survenus à 16h06 (8h16 en France), 16h18 (8h18 en France). Trois autres ont eu lieu jusqu'à 16h32 (8h32 en France). Un séisme d'intensité 3,6 a été enregistré à Noto à 18h33 (10h33 en France) soit deux après les premières secousses aux magnitudes supérieures à 4.
Des aéroports fermés
Comme l’indique Air Plus News, les aéroports de Noto, Niigata, Komatsu, Toyama et Shonai sont fermés "jusqu’à nouvel ordre". La piste de l’aéroport de Noto a d’ailleurs été endommagée et des vols ont dû être déroutés de leurs itinéraires. BFMTV précise aussi que les trains entre Tokyo et la zone de l’épicentre des séismes ne circulent plus. Yoshimasa Hayashi, le porte-parole du gouvernement a assuré qu’"aucune anomalie" n’a été signalée pour le moment dans la centrale nucléaire de Shika "et sur d'autres sites."
publié le 1 janvier à 20h30, Capucine Trollion, 6Medias