Guerre Israël-Hamas : l’État hébreu annonce la libération de deux otages dans le sud de Gaza
© Imago/ABACA - Deux otages israéliens ont été libérés dans la nuit du dimanche 11 février au lundi 12 février.
Selon les autorités israéliennes, un sexagénaire et un septuagénaire ont été relâchés lors d’une opération menée à Rafah, dans le sud de l’enclave palestinienne, comme l’a rapporté The Jerusalem Post.
Quatre mois après l’assaut du Hamas en Israël, l’État hébreu a affirmé avoir libéré deux otages. L’annonce a été communiquée dans la nuit du dimanche 11 février au lundi 12 février par les services de sécurité israéliens, à la suite d’une opération militaire orchestrée à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, à la frontière égyptienne, comme l’a rapporté The Jerusalem Post.
Selon le ministère de la Santé du mouvement islamiste palestinien, "environ cent morts" ont été recensés lors de ces frappes nocturnes. Tsahal visait un immeuble dans lequel étaient retenus Fernando Simon Marman, âgé de 60 ans, et Louis Har, âgé de 70 ans. Enlevés le 7 octobre, les deux hommes ont été libérés "en bonne condition médicale". Avant leur libération, Israël évaluait le nombre d’otages à 132.
Rafah, une ville sous la menace d’une offensive majeure
Depuis la résurgence du conflit israélo-palestinien, Rafah est en première ligne. La majorité des Gazaouis ont trouvé refuge dans cette ville, alors qu’Israël poursuit son entreprise de bombardements dans l’enclave. Rafah se révèle être la prochaine cible, comme l’a annoncé le chef du gouvernement israélien Benyamin Netanyahou. Sur la chaîne américaine ABC, il a qualifié la ville de "dernier bastion" des "terroristes du Hamas".
Mais cette future offensive inquiète les Occidentaux. Plusieurs pays, dont la France, réclament toujours un "arrêt des combats". Même le principal allié d’Israël, les États-Unis, a mis la pression sur Tel-Aviv afin de permettre aux populations civiles d’être en sécurité. De son côté, l’ONU a mis en garde contre des "potentiels crimes de guerre".
Au total, plus de 28 000 personnes seraient mortes à Gaza, selon les déclarations du Hamas, depuis le 7 octobre. Le nombre de victimes israéliennes s’établit à plus de 1 200 personnes, d’après les autorités israéliennes.
publié le 12 février à 07h00, Antoine Grotteria, 6Medias