Les Palestiniens endurent des "horreurs indescriptibles" dans le nord de Gaza, selon l’ONU
© Mahmoud Zaki/Xinhua/ABACAPRESS.COM
Les frappes israéliennes sur le nord de Gaza s’intensifient. L’ONU et le G7 condamnent le traitement des civils dans cette guerre. La bande de Gaza est régulièrement frappée par des tirs de Tsahal.
Dans le monde entier, des images circulent montrant des corps évacués sur des brancards de fortune, des enfants dans la rue devant leur maison dévastée et les équipes médicales surmenées. L’offensive menée à Gaza par Israël en réponse au massacre du 7 octobre continue d’inquiéter à l’international. C’est notamment le cas de Joyce Msuya, la cheffe intérimaire de l’ONU pour l’aide humanitaire. Elle a dénoncé, samedi 19 octobre, "des nouvelles épouvantables en provenance du nord de Gaza, où les Palestiniens continuent de subir des horreurs indescriptibles sous le siège des forces israéliennes". Elle demande également à ce que "ces atrocités" cessent, rapporte Le Figaro.
Joyce Msuya ajoute qu’"à Jabaliya, les gens sont coincés sous les décombres et les premiers secours ne peuvent pas les atteindre". Selon elle, "les biens de première nécessité s’épuisent. Les hôpitaux, submergés de patients, ont été touchés".
Le G7 demande une augmentation de l’aide humanitaire
Il faut dire que les combats se sont intensifiés. Après plus d’un an de difficulté à acheminer l’aide humanitaire dans la bande de Gaza, Israël mène une offensive militaire, aérienne et terrestre, dans le nord de l’enclave, pour empêcher les militants du Hamas de s’y regrouper. Des dizaines de milliers de personnes ont fui la zone et plus de 400 personnes ont été tuées en deux semaines, selon les secours locaux.
Réunis à Naples (Italie) samedi 19 octobre, les pays membres du G7 se sont "unis pour soutenir la nécessité d’un cessez-le-feu immédiat à Gaza, la libération des otages, une augmentation significative et durable des flux d’aide humanitaire dans toute la bande de Gaza et un chemin durable vers une solution à deux États", rapporte BFMTV. Une demande qui vient compléter la déclaration de Joyce Msuya. L’ONU et le G7 sont ouvertement inquiets du sort des civils palestiniens. La cheffe intérimaire de l’ONU pour l’aide humanitaire a rappelé que le droit international humanitaire prévoit que les civils, les blessés, les malades et le personnel de santé ainsi que leurs installations doivent être protégés.
publié le 20 octobre à 16h48, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias