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Alzheimer : vers une avancée inattendue dans la prévention de la maladie ?

Une étude américaine a montré que des vaccins courants peuvent limiter le risque de contracter la maladie d’Alzheimer, rapporte Midi Libre ce jeudi 31 août.

Une avancée dans la lutte contre maladie d’Alzheimer ? Ce sont en tout cas les résultats d’une étude réalisée à la Houston’s Healthy University. Elle établit un lien entre des vaccinations courantes et le risque de développer la maladie d’Alzheimer, rapporte Midi-Libre jeudi 31 août. En 2022, l’équipe du professeur Paul Schulz avait déjà mis en évidence une diminution de 40% du risque de développer la maladie, quatre ans après l’injection d’une dose de vaccin anti-grippal, par rapport à des personnes non vaccinées.

Une réduction du risque jusqu’à 30 %

Depuis, les chercheurs ont élargi l’étude à d’autres vaccins comme ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, le zona et les infections à pneumocoques. Cette étude rétrospective a duré huit ans sur des personnes de 65 ans et plus qui n’étaient pas atteintes de démence au début de l’étude. Chez les personnes vaccinées contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, les résultats ont montré une diminution de 30% du risque de survenue de la maladie d’Alzheimer. Et ce, par rapport à des personnes non vaccinées.

En ce qui concerne les personnes vaccinées contre le zona et les infections à pneumocoques, la diminution du risque est respectivement de 25% et de 27%. "Les vaccins peuvent modifier la façon dont le système immunitaire réagit à l’accumulation de protéines toxiques qui contribuent à la survenue de la maladie d’Alzheimer", explique le professeur Avram Bukhbinder, également impliqué dans cette étude.

publié le 31 août à 18h49, Romain Strozza, 6Medias

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