AVC : vers une révolution dans la prise en charge ? Cette étude montpelliéraine donne espoir
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Au CHU de Montpellier, l’équipe du professeur Vincent Costalat et du Dr Caroline Arquizan a réalisé une étude internationale sur l’AVC qui révolutionne la prise en charge de la maladie. Il a été démontré qu’un cerveau très endommagé "peut s’en sortir avec moins de séquelles", rapporte Midi Libre.
C’est une révolution pour les patients ayant été victimes d’un AVC. Dans son édition du mardi 14 mai, Midi Libre explique que le CHU de Montpellier a permis la réalisation d’une étude médicale internationale sur les accidents vasculaires cérébraux, menée par l’équipe du professeur Vincent Costalat et du Dr Caroline Arquizan. Les AVC entraînent souvent des "séquelles lourdes" et peuvent toucher " les fonctions neurologiques", lit-on sur le site de Santé Publique France. Mais, "Le cerveau que l’on croyait mort ne l’est pas", résume l’équipe médicale du CHU de Montpellier avec fierté, dans Midi Libre.
Les patients touchés par un AVC peuvent être atteints par la suite de difficultés d’élocution ou de motricité, entre autres. Santé Publique France souligne que les AVC "constituent une cause majeure de handicap moteur non traumatique et un facteur de risque important de dépendance". Grâce à l’étude médicale, l’espoir d’une meilleure récupération est possible. "Jusqu’ici, on réservait les techniques de revascularisation cérébrale aux patients pour lesquels l’imagerie du cerveau montrait une destruction limitée du cerveau. On a montré que ces personnes aussi ont des chances de récupérer, et de s’en sortir avec moins de séquelles", indique la docteur Caroine Arquizan.
"Une réduction du risque absolu de décès de 20 %"
Les conclusions de l’étude réalisée auprès de 333 personnes ont d’ailleurs été publiées mercredi 8 mai dans la prestigieuse revue médicale The New England Journal of Medecine. "A la très grande surprise de l’ensemble de la communauté scientifique, l’essai thérapeutique s’est avéré très fortement positif avec une réduction du risque absolu de décès de 20 %", poursuit la docteur Caroine Arquizan. Plus encore, cet essai thérapeutique a permis "une amélioration fonctionnelle surprenante ramenant à la maison un patient sur cinq après six mois de rééducation", explique le CHU de Montpellier à Midi Libre. Cependant, les patients gardent "toujours des séquelles" et "ne vont pas entièrement récupérer", mais "même si les symptômes sont très alarmants, il ne faut pas croire que tout est perdu", conclut le docteur Arquizan.
publié le 14 mai à 16h25, Capucine Trollion, 6Medias