France

"Une attaque armée contre un ministère" : Al-Qaïda menace-t-elle à nouveau Paris d'un attentat terroriste ?

Dans la dernière édition de son magazine, Al-Quaïda évoque la possibilité d’un attentat en France comme recours, face à un pays qui ne "comprend pas le langage du dialogue et de la communication", révèle Le Figaro, jeudi 14 septembre.

Un texte à ne pas prendre à la légère ? Jeudi 14 septembre, Le Figaro a révélé d’inquiétantes paroles découvertes dans le dernier numéro du magazine de la branche d’Al-Quaïda dans la péninsule arabique, baptisé Sada al-Malahim. Des mots qui menacent indirectement "la Suède, la France et d'autres pays qui combattent Dieu", peut-on y lire.

Les auteurs indiquent que "la Suède a choisi de prendre la tête dans la guerre contre l'Islam et les musulmans parmi les pays de l'Union européenne, rivalisant ainsi avec la France" et d’autres pays, explique le quotidien. Des pays qui ne comprendraient pas "le dialogue et la communication", jusqu’à ce qu’un gros titre tel que : "Une attaque armée contre un ministère à Paris", ne sorte dans la presse, précisent-ils. Questionné, Gérald Darmanin n’a pas souhaité s’exprimer, souligne Le Figaro.

"La menace reste élevée"

À l’approche des Jeux olympiques de Paris, faut-il craindre de nouveaux attentats sur le sol français ? Pour Jean-Charles Brisard, président du Centre d’Analyse du Terrorisme, contacté par Le Figaro, ces "menaces illustrent la persistance du risque terroriste".

"Depuis quelques années, nous connaissons une phase avec moins d’attentats, et même une décrue relative des projets d’attentat déjoués. Mais la menace reste élevée, car Daech comme Al-Qaïda restent vivaces avec des territoires encore actifs, par exemple au Sahel", expliquait en mai dernier Marc Hecker, directeur de la recherche à L’Institut français des relations internationales (Ifri) et spécialiste du terrorisme, dans les colonnes du Dauphiné Libéré. Si selon lui, ces organisations "ne disposent pas forcément de capacités avérées de projection", "les appels à commettre des attentats" et la "libération de terroristes chaque année" font que "la menace demeure élevée".

publié le 15 septembre à 07h10, Théo Rampazzo, 6Medias

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