Menace terroriste : "Nous nous préparons à tous les scénarios", la France en alerte selon Gabriel Attal
© Roses Nicolas/ABACA - Des militaires de l'opération Sentinelle, en poste à Strasbourg, où un projet d'attentat a été déjoué en début d'année.
Après Emmanuel Macron, qui s'est exprimé depuis Cayenne, c'était au tour de Gabriel Attal de faire le point sur la menace terroriste, lundi 25 mars, depuis la gare Saint-Lazare à Paris, où il est venu échanger avec les militaires mobilisés sur le plan Vigipirate.
La France a réhaussé son niveau d'alerte Vigipirate en urgence attentat. Conséquence d'une menace islamiste toujours plus forte, d'autant plus depuis l'attaque mortelle de Moscou, perpétrée par une branche de Daech qui a déjà menacé l'Hexagone ces derniers mois. Le Premier ministre Gabriel Attal, apportant des précisions aux déclarations d'Emmanuel Macron quelques heures plus tôt, a révélé lundi 25 mars que "deux projets d'attentats" avaient été déjoués en France en 2024, notamment un projet terroriste à Strasbourg.
Gabriel Attal était lundi matin à la gare Saint-Lazare, à Paris, auprès des militaires de l'opération Sentinelle. Lors d'un point presse, il a ainsi confirmé les propos du chef de l'État : "La branche de l'État islamique qui a revendiqué l'attentat de Moscou a déjà tenté de s'en prendre à la France, encore ces derniers mois, ainsi qu'à d'autres pays européens."
Gabriel Attal veut "asphyxier" le terrorisme islamiste
"La menace terroriste islamiste est réelle, elle est forte. Elle n'a jamais faibli. Notre mobilisation est totale pour y faire face", a aussi déclaré le Premier ministre, assurant que son objectif était "d'asphyxier" le terrorisme islamiste à l'intérieur comme à l'extérieur de nos frontières. "Le terrorisme peut frapper partout, s'en prendre à n'importe qui."
"Il n'y aura jamais une seconde de pause dans la lutte contre le terrorisme. Nous nous préparons à tous les scénarios et nous n'en écartons aucun", a ajouté Gabriel Attal, faisant une autre annonce de taille. Alors que le plan Vigipirate a vu son niveau élevé en urgence attentat, l'exécutif a décidé de "mobiliser des militaires supplémentaires pour l'opération Sentinelle". Ainsi, 4.000 militaires supplémentaires sont désormais mobilisables à tout moment en plus des 3.000 militaires déjà déployés.
publié le 25 mars à 16h00, Maeliss Innocenti, 6Medias