"Jamais la République ne pliera" : le message ferme d’Élisabeth Borne avant l’hommage à Samuel Paty
© Capture d'écran BFMTV - Élisabeth Borne et Gabriel Attal, au collège de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, le 16 octobre 2023.
Élisabeth Borne était lundi 16 octobre au collège de Conflans-Sainte-Honorine, dans les Yvelines, où enseignait Samuel Paty. Trois ans jour pour jour après son assassinat, et trois jours après la mort de Dominique Bernard, tué à Arras.
Un visage ferme, et un message ferme, faisant écho aux propos d’Emmanuel Macron ainsi que de Gérald Darmanin un peu plus tôt. Élisabeth Borne était lundi 16 octobre présente dans l'enceinte du collège du Bois d’Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), l'établissement où enseignait Samuel Paty lorsqu'il a été tué par un terroriste islamiste il y a trois ans, jour pour jour. "Trois ans plus tard, la douleur est encore forte. Trois ans plus tard, la barbarie et l'obscurantisme ont à nouveau frappé", a déclaré la Première ministre, évoquant l’assassinat de Dominique Bernard, professeur de français dans un lycée d’Arras.
Avant d’inviter l’assistance à observer une minute de silence, religieusement respectée, Élisabeth Borne, qui était accompagnée du ministre de l’Éducation Gabriel Attal, a tenu à faire passer un message : "Jamais la barbarie ne l'emportera face aux savoirs, jamais la République ne pliera face au terrorisme." La Première ministre a ensuite pu s’entretenir avec des collégiens présents et marqués par ce qu’il s'est passé récemment. Certains ont avoué être "inquiets".
Élisabeth Borne rassurante avec les collégiens
Élisabeth Borne a alors tenté de les rassurer : "Je peux vous assurer que le gouvernement met en place des mesures", a-t-elle déclaré, selon des propos relayés par BFMTV. Concernant ces mesures, Gérald Darmanin s’est exprimé depuis l’Élysée ce lundi, à l’issue d’une réunion spéciale sur la sécurité. Il a annoncé mettre en place un plan pour accélérer l’expulsion de 193 étrangers radicalisés en situation irrégulière ainsi qu’un nouvel examen, diligenté par les préfets concernés, des 2852 individus inscrits au fichier des personnes radicalisées (FSPRT) en situation régulière.
publié le 16 octobre à 15h45, Maeliss Innocenti, 6Medias