Inflation : de nombreux Français cultivent leurs potagers pour faire des économies
© Pixabay - Consommer ses propres fruits et légumes peut être une solution face à l'inflation.
Dans un contexte de forte inflation, cultiver son potager permet de consommer ses propres fruits et légumes à moindre coût. Si la hausse des prix épargne globalement les produits frais, la sécheresse pourrait changer la donne dans les prochains mois.
Le potager comme remède à l'inflation ? Près de quatre Français sur dix en possèdent. S'il s'agit d'abord d'un loisir, il présente aussi l'avantage d'économiser l'achat des fruits et légumes qu'on cultive. Thierry et Sandrine ont fait ce choix, raconte TF1. Lui consigne dans des cahiers tout ce qu'il plante et récolte quotidiennement. Avec ses 60 plants de tomates annuels, il a pu récolter l'an dernier 115kg. Pour nourrir cette famille de quatre personnes, il faudra cette année en obtenir entre 130 et 180kg.
"On récolte, on mange frais, mais on conserve", précise Sandrine à TF1. Un travail qui se déroule tout au long de l'année, pour tenir le rythme de la récolte. Pour mettre ses haricots en bocaux pendant l'automne, elle a mis de l'eau à bouillir et y a ajouté 10g de gros sel. Après avoir versé la saumure sur ses haricots, elle laisse un centimètre de vide entre le bocal et la fermeture. Reste enfin à stériliser le bocal. De quoi remplir ses étagères et voir venir.
Les produits frais ne subissent pas (encore) l'inflation
L'inflation qui touche les ménages depuis plus d'un an est heureusement un peu moins forte sur certains fruits et légumes, note franceinfo. Pour éviter de faire grimper sa facture, certains aliments sont à privilégier. Les gariguettes, ces fraises allongées, ont même perdu quelques centimes par rapport à l'an dernier. De quoi inciter à consommer davantage de produits frais... Y compris ceux que l'on a cultivés dans son propre potager, forcément moins chers. D'autant que la sécheresse, qui menace les récoltes, pourrait faire grimper les prix dans les prochains mois.
publié le 17 juin à 19h00, Orange avec 6Medias