Guerre Israël-Hamas : l’Élysée évoque un "temps mémoriel" pour les victimes françaises à Gaza
© UPI/ABACA - Des bombardements dans la bande de Gaza, début février 2024.
Après les victimes du Hamas, le palais présidentiel souhaite rendre hommage aux ressortissants français décédés dans la bande de Gaza à l’occasion de la guerre entre Israël et le Hamas, rapporte BFMTV.
"Nous devons la même émotion et la même dignité". Après les victimes du Hamas, l’Élysée a fait savoir, lundi 5 février, qu’il envisageait l’organisation d’un "temps mémoriel" pour rendre hommage aux victimes françaises des bombardements dans la bande de Gaza, comme l’a rapporté BFMTV. Aucune information autour de la date, ni des modalités, n’a filtré. Le palais présidentiel est resté évasif en évoquant une cérémonie "ultérieure".
Ce mercredi, le président Emmanuel Macron participera à un hommage aux 42 Français décédés lors de l’attaque du Hamas, le 7 octobre dernier, en Israël. Il se tiendra aux Invalides, à Paris, au monument pour les victimes du "terrorisme", soit la qualification choisie par la France pour nommer l’organisation islamiste palestinienne, à l’instar de l’Union européenne et des États-Unis.
LFI sera présent aux Invalides, malgré les critiques
Le probable "temps mémoriel" évoqué par l’Élysée était réclamé par La France insoumise. Le parti de la gauche radicale a multiplié les appels à un hommage pour "l’ensemble des victimes françaises de cette guerre au Proche-Orient". Cette position a été vivement critiquée dans une grande partie de la classe politique, notamment la majorité, la droite et l’extrême droite.
Plus globalement, la ligne défendue par LFI s’est révélée controversée après le vaste assaut du Hamas. Plusieurs ténors, dont Jean-Luc Mélenchon, n’ont pas pris le parti de nommer cette offensive de "terroriste", lui préférant le concept juridique de "crimes de guerre".
Mais la formation enverra des représentants lors de la cérémonie d’hommage aux Invalides, comme l’a confirmé le coordinateur national Manuel Bompard, dimanche, sur BFMTV. Une présence dénoncée par plusieurs familles de victimes du collectif No Silence, qui ont enjoint Emmanuel Macron à interdire l’accès des Insoumis à la cérémonie.
publié le 5 février à 14h20, Antoine Grotteria, 6Medias