Gabriel Attal réagit à la lettre de suicide d'Océane, 13 ans, victime de harcèlement scolaire
© Ait Adjedjou Karim/ABACA
La lettre d'adieu d'Océane, une collégienne de 13 ans scolarisée dans les Pyrénées-Orientales, a ému de nombreuses personnes, dont Gabriel Attal. Dimanche 25 février, le Premier ministre a concédé sur Instagram qu'il restait "beaucoup de chemin à faire pour éradiquer" le harcèlement scolaire.
"Si je me suis fait partir, dis-toi que je serais mieux là-haut au paradis surement." Le 13 février dernier, la maman d'Océane a découvert la lettre de suicide de sa fille de 13 ans dans un tiroir en rangeant sa chambre, avant que le pire n'arrive. Ce jour-là, la mère de famille a publié sur les réseaux sociaux une photo du courrier d'adieu de sa fille, scolarisée au collège Pierre-Fouché d'Ille-sur-Têt (Pyrénées-Orientales) et victime de harcèlement scolaire, rapporte France 3.
"Océane est une petite fille timide, douce, gentille et pleine de vie. Océane est harcelée depuis maintenant plusieurs semaines par une de ses camarades du collège. Insultes, brimades, isolement...", a raconté la mère de l'adolescente, qui a expliqué avoir "échappé au pire". Océane "avait souvent mal au ventre au moment d'aller au collège, je l'ai retrouvée plusieurs fois en larmes entre midi et 14 heures, sans parler de ses notes qui ont fortement baissé... Mais on ne m'a pas entendue. On ne s'imagine jamais que son enfant en est arrivé au stade où il veut mourir", a-t-elle également écrit sur les réseaux, suscitant de nombreuses réactions, dont celle de Gabriel Attal.
Un "fléau"
Dimanche 25 février, le chef du gouvernement a réagi sous le post Instagram du compte "Bonjour Anxiété", qui a repris les propos déchirants de la collégienne. "Si je suis persuadé qu'un électrochoc est en train de traverser toute la société sur cette question, il reste encore beaucoup de chemin à faire pour éradiquer ce fléau qui empoisonne le quotidien et peut parfois conduire au pire", a commenté l'ancien ministre de l'Éducation nationale. "Pour la première fois, 35 millions d'euros sont mobilisés pour lutter spécifiquement contre le harcèlement scolaire", a également rappelé Gabriel Attal.
publié le 26 février à 14h20, Cédric Alexis, 6Medias