Santé : alerte rouge sur la France, la saison des pollens commence prématurément
© Pixabay - La saison des pollens arrive précocement.
Le Réseau national de surveillance aérobiologique a classé les trois quarts du pays en "risque élevé" lié à la présence des pollens. Ces derniers arrivent précocement en raison des températures anormalement élevées.
En pleine période de douceur, la France voit rouge. Les pollens émanant des noisetiers, des aulnes et des cyprès, se répandent précocement en raison des températures élevées anormales mesurées ces derniers. En conséquence, trois quarts du pays sont soumis à un "risque élevé" de flambées allergiques, comme l’a rapporté vendredi 16 février TF1. Cela concerne 82 départements, selon le Réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Douze autres se situent en vigilance jaune. Seul le Finistère reste en vert.
Cela fait suite à une première quinzaine de février particulièrement douce. Jamais la France n’avait connu de températures aussi clémentes à cette période de l’année, assurait Météo-France. De ce fait, les fleurs produisent leur élément mâle, à l’origine des éternuements et des rhinites. À chaque singularité climatique correspondent des types de plantes différentes.
La moitié de la population mondiale touchée en 2050 ?
Dans le nord, l’aulne et les noisetiers ont indiqués en rouge, y compris en Ile-de-France. En revanche, les zones situées autour du pourtour méditerranéen sont préoccupées par la prolifération des cupressacées, présents dans les cyprès. Les mimosas en fleur sont également susceptibles de déclencher des réactions allergiques.
Selon les experts scientifiques, les allergies au pollen affectent de plus en plus de personnes en raison du changement climatique. En France, près d’une personne sur trois est affectée par cette pathologie, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses). À l’échelle mondiale, ce chiffre devrait atteindre la moitié de la population d’ici à 2050, d’après des estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
publié le 16 février à 16h15, Antoine Grotteria, 6Medias