Faut-il s’inquiéter de l’émergence d’un nouveau virus "inconnu" en Chine ?
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Les autorités chinoises ainsi que l’OMS se montrent rassurantes. Il s’agirait tout de même d’un virus dont il faut se protéger avec les gestes barrières habituels.
Des images de patients masqués arrivant en masse dans les services d’urgence des hôpitaux chinois circulent sur les réseaux sociaux. Cinq ans après le début de la pandémie de Covid-19, l’inquiétude monte. En effet, bien que les autorités chinoises assurent qu’il n’y a "aucun risque à voyager en Chine", comme l’a affirmé le ministère chinois des Affaires étrangères vendredi dernier, des doutes infondés sur la bonne foi de la Chine persistent dans le monde. Alors, l’OMS a tenu à rassurer, via une déclaration de sa porte-parole, Margaret Harris, mardi : "Les niveaux signalés d’infections respiratoires en Chine restent dans un intervalle normal", c’est-à-dire conforme à ce qui est "attendu pour une saison hivernale", rapporte Actu.fr.
De plus, "l’échelle et l’intensité de propagation des maladies respiratoires infectieuses restent inférieures à l’année dernière", a précisé Kan Biao, responsable du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies. Ce sont globalement les "enfants de 14 ans et moins", qui sont contaminés par le HMPV.
Quels sont les symptômes ?
Ce virus, le MPVh, est un métapneumovirus, faisant partie d’une famille de virus bien connus, en circulation depuis des décennies. Bien que cette souche soit inconnue, nos systèmes immunitaires ont déjà été exposés à des virus similaires et sont bien plus résistants que face au Covid-19, un virus totalement inconnu de l’humain. Les symptômes ressemblent à s’y méprendre à une petite grippe ou à un rhume : toux, fièvre, écoulement nasal… Une fois atteint, il faut éviter de le transmettre, surtout aux personnes les plus fragiles. Les gestes barrières classiques sont à appliquer, comme couvrir sa bouche quand on tousse, se laver les mains, jeter ses mouchoirs à usage unique à la poubelle et éventuellement porter un masque dans les lieux publics et en présence de personnes fragiles. John Tregoning, professeur d’immunologie vaccinale à l’Imperial College de Londres, explique qu’il faut "se reposer, boire et éviter de le transmettre à d’autres".
publié le 9 janvier à 09h56, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias