Maine-et-Loire : malgré le retour aux 90 km/h, le radar flashe toujours les automobilistes qui excèdent 80 km/h
© Abacapress - Un radar mal programmé flash les automobilistes qui excèdent 80km/h sur une route limitée à 90 km/h. (Image d'illustration)
Dans le Maine-et-Loire, malgré le retour aux 90 km/h sur le tronçon qui relie Beaufort-en-Vallée à Longué-Jumelles, le radar est encore programmé à flasher quand les véhicules excèdent les 80 km/h, relaie “Le Courrier de l’Ouest”.
Pensant profiter d’une liberté retrouvée, ils sont nombreux à avoir été surpris du flash. Et pour cause. Après plusieurs années d’expérimentation, certains tronçons routiers du Maine-et-Loire limités à 80 km/h viennent de repasser à 90 km/h. Le département a d’ailleurs fini, le vendredi 23 février, de poser les panneaux indiquant la nouvelle limitation de vitesse.
Problème, depuis cette date, alors que certains automobilistes pensaient être dans les clous en roulant à 90 km/h sur la route départementale 347 qui relie Beaufort-en-Vallée à Longué-Jumelles, le radar installé sur ce segment les a flashés pour excès de vitesse, raconte Le Courrier de l’Ouest.
Effectivement, l’installation des nouveaux panneaux a été plus rapide que la reprogrammation de ce radar de troisième génération qui continue de flasher dans les deux sens les véhicules qui dépassent les 80 km/h, précise le quotidien régional.
Les automobilistes ne devraient pas recevoir de contravention
Il s’agirait “probablement d’un problème de communication entre les services de l’État et les départements”, avait présumé François Tarrain, rédacteur en chef adjoint chez Auto Plus, sur TF1 en 2022, alors que le souci s’était posé dans plusieurs départements.
D’après Le Courrier de l’Ouest, la situation devrait être réglée rapidement et les automobilistes flashés par erreur ne devraient pas, en pratique, recevoir de contravention. Si jamais le propriétaire du véhicule reçoit une amende, il dispose de 45 jours pour la contester. “On ne paie absolument pas son PV, parce que si on paie, on reconnaît l’infraction et on n’a plus de recours possible”, expliquait maître Rémy Josseaume, avocat et responsable de la Commission droit routier au barreau de Paris, à TF1 en 2022.
publié le 1 mars à 15h33, Sophie Eygué, 6Medias
