Insolite

L'incroyable histoire de Florian, qui retrouve sa famille biologique à 34 ans grâce à Twitter

Le jour de la Fête des Mères, Florian Deygas a posté sur Twitter un message touchant à propos de sa maman qui l'a confié à l'adoption lors de sa naissance. Grâce au réseau social, l'homme de 34 ans a pu retrouver des proches de sa mère dans une histoire "digne d'un film", rapportent Le Parisien et BFMTV, mercredi 14 juin.

Très actif sur les réseaux sociaux, Florian Deygas a décidé de publier un tweet le jour de la Fête des Mères, le 4 juin dernier. Une date vraiment pas comme les autres pour l'homme âgé de 34 ans, adopté à la naissance. "Ce soir, je pense à mes mamans", a-t-il écrit, évoquant sa mère biologique Leila, dont il ne connaît que le nom, "qui avait 19 ans en 1989, qui n'avait pas les moyens de s'occuper de moi, qui a dû accoucher seule dans le secret à Saint-Étienne, pour me confier à l'adoption". Avant de parler d'"Irène, (s)a mère. Celle qui n'a pas pu avoir d'enfant et qui a fait le choix de m'offrir une vie sereine et pleine d'amour en m'adoptant".

À cet instant, le trentenaire ne savait pas que son tweet allait changer sa vie à tout jamais. Florian a en effet pu retrouver des proches de sa mère biologique grâce au réseau social et son post accumulait jeudi deux millions de vues. Dans son tweet figure notamment une photo de la signature de sa mère, qui a attiré l'attention d'une internaute. Cette dernière a décidé de lui envoyer un message. "La personne [m'a demandé si j'étais] bien né le 27 avril 1989 dans cette maternité, si ma mère avait bien ce prénom", raconte-t-il auprès du Parisien.

"C'est complètement fou !"

Après de longues discussions, toutes les informations correspondent. "Ils m'ont expliqué que ma mère avait 19 ans, qu'elle était avec un homme de 30 ans, déjà père. [...] Ma mère avait cherché à avorter au Royaume-Uni", explique Florian au quotidien. "Il n'y a pas de doute, c'est toi !", lui assure-t-on. Cela faisant 20 ans que les proches de Leïla le recherchaient.

Le trentenaire n'a toutefois pas encore pu échanger avec sa mère. "Je ne lui ai pas encore parlé. Ses proches ont essayé, mais c'est encore trop fragile pour elle", confie-t-il à BFMTV. "Elle a reconstruit sa vie avec ses cicatrices. Elle pense toujours à l'enfant qu'elle a dû abandonner parce qu'elle n'avait pas le choix", poursuit Florian, qui "ne la juge pas". Il doit prochainement effectuer des tests ADN avec sa famille biologique pour s'assurer de leurs liens. "C'est complètement fou !" s'exclame Florian, qui ne revient toujours pas de cette histoire "digne d'un film".

publié le 15 juin à 13h00, Orange avec 6Medias

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