Insolite

Empoisonnée, traquée par les Russes... Une passagère clandestine d'un vol New York-Paris déjoue tous les contrôles de sécurité

© Zuma/ABACA - Illustration

Une femme de 57 ans a été interpellée à l'aéroport de Paris-Charles de Gaulle après avoir passé six heures dans les toilettes d'un vol New York-Paris. Parvenue à déjouer les contrôles de sécurité de l'aéroport JFK, elle a livré un récit rocambolesque aux autorités.

Une histoire qui pourrait servir de scénario pour le grand écran, si elle n'était pas le possible témoin de failles de sécurité dans l'un des aéroports les plus fréquentés au monde. Une certaine Svetlana D. a été retrouvée dans les toilettes d'un vol Delta Airlines en partance de New York pour Paris, au bout de six heures de vol, le 26 novembre dernier. Selon ABC News, la femme de 57 ans, qui affirme être d'origine russe et poursuivie par les services secrets russes, est parvenue à passer les contrôles de sécurité de l'aéroport JFK de New York sans présenter le moindre visa, en pleine période de Thanksgiving.

Aucune trace de polonium dans son sang

Une affaire embarrassante pour l'aéroport, réputé pour sa sécurité pointilleuse. D'autant plus qu'une semaine après l'interpellation de la passagère et son audition par la Police aux frontières, après son placement en garde à vue, la manière dont elle s'est introduite à bord et dont elle a déjoué les contrôles reste un mystère. Le Parisien explique qu'elle se serait cachée parmi un groupe de passagers. De même que son témoignage. Car Svetlana D. a raconté avoir été empoisonnée au polonium, raison pour laquelle elle fuyait les États-Unis pour l'Europe, traquée par des agents russes. Mais aucune trace de l'agent chimique n'a été retrouvée dans son sang.

Svetlana D., qui s'est violemment débattue, refusant d'être renvoyée aux États-Unis, se trouve encore à l'aéroport de Roissy, sous le coup d'une mesure d'expulsion pour "défaut de document de voyage valable". Le FBI a ouvert une enquête sur son cas, parallèle à celle de la compagnie Delta Airlines.

publié le 3 décembre à 18h41, Joanna Wadel, 6Medias

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