Toulouse : deux automobilistes condamnés pour avoir renversé volontairement une douzaine de cyclistes
Mercredi 31 janvier, le tribunal de Toulouse a condamné deux automobilistes à 24 mois de prison dont 12 mois avec sursis probatoire de deux ans. Ils ont été reconnus coupables d’avoir volontairement poussé une douzaine de cyclistes dans le fossé, rapporte La Dépêche.
"Cela me faisait rire sur le moment de les voir tomber". Ces mots, prononcés à la barre du tribunal de Toulouse par un jeune homme de 22 ans, sont à l’origine de la raison pour laquelle, lui et son cousin âgé de 20 ans, ont été jugés et condamnés, mercredi 31 janvier. D’avril à décembre 2023, le duo prenait en chasse les cyclistes sur les routes départementales situées dans nord-ouest de Toulouse et dans le Gers. Lorsqu’ils en trouvaient un, leur jeu était simple, le faire chuter dans le fossé, rapporte La Dépêche.
Ils auront recommencé ce coup douze fois, avec un mode opératoire bien orchestré. Une fois le cycliste trouvé, ils se mettaient à sa hauteur, puis se déportaient pour le déséquilibrer, explique France 2. "J’entends une voiture arriver derrière moi et le passager à l’avant me pousse avec ses bras. Vu la force avec laquelle il m’a poussé, je suis tombé", a expliqué l’une des victimes auprès de la chaîne. Le tout, avec une plaque d'immatriculation masquée.
Trahis par leurs smartphones
Lors de l’audience, le plus âgé des deux accusés a reconnu les faits. "En réalité, c’était totalement immature et cela aurait pu être très grave je m’en rends compte maintenant", a-t-il déclaré, comme l'indique La Dépêche. Le second n’a quant à lui reconnu que deux faits qu’il lui était impossible de contester. Sa présence sur les lieux avait été relevée par les gendarmes grâce à la géolocalisation de son téléphone portable, souligne le quotidien régional.
C'est notamment de cette manière et en combinant les témoignages que les forces de l'ordre ont pu remonter leur trace. Les deux hommes ont finalement été condamnés à 24 mois de prison dont 12 mois avec sursis probatoire de deux ans et purgeront leur peine sous bracelet électronique. De plus, leur permis de conduire a été annulé pour six mois et ils devront indemniser leurs victimes, conclut La Dépêche.
publié le 31 janvier à 22h40, Théo Rampazzo, 6Medias
