Faits divers

Pierre Palmade : l’enquête bientôt finie ? L’humoriste entendu une nouvelle fois par une juge d’instruction

Mardi 26 septembre à Melun en Seine-et-Marne, Pierre Palmade a été réentendu par la juge d’instruction chargée de l’enquête sur le grave accident de voiture dans lequel il a été impliqué le 10 février dernier, rapporte Le Parisien.

Pierre Palmade, sous contrôle judiciaire, a pu exceptionnellement quitter la région Aquitaine mardi 26 septembre. Selon les informations du Parisien, mercredi, l’humoriste s’est rendu à une convocation judiciaire à Melun en Seine-et-Marne. Il a été une nouvelle fois entendu par la juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’accident de voiture dans lequel il a été impliqué le 10 février dernier. Cette audition était dite « de fond », afin de revenir sur les détails du drame et sur l’implication présumée de Pierre Palmade. L’enquête, toujours selon Le Parisien, devrait bientôt se conclure, d’ici la fin 2023, et le procès pourrait démarrer au printemps prochain.

L’humoriste est pour l’heure accusé d’homicide et de blessures involontaires aggravés après avoir provoqué un accident de la route alors qu’il était sous l’emprise de stupéfiants. Il a brutalement changé la trajectoire de son véhicule qui a percuté de plein fouet une voiture dans laquelle se trouvait une femme enceinte de six mois, son beau-frère et le fils de celui-ci. Pierre Palmade encourt jusqu’à 14 ans de prison pour blessures involontaires avec deux chefs d’accusation aggravantes : sous l’emprise de stupéfiants et son état de récidive légale.

Les chefs d’accusation pourraient évoluer

D’après une autre information du Parisien, Pierre Palmade pourrait ne plus être accusé d’homicide involontaire après le décès du bébé de six mois qu’attendait l’une des victimes de l’accident. Selon trois experts, un médecin légiste, un pédiatre des hôpitaux et un médecin néonatalogue agréés par la Cour de Cassation, le bébé n’aurait présenté "aucun signe de vie extra-utérine" après l’accouchement. Il aurait été "victime d'une mort fœtale in utero dont la survenue peut être datée entre 21h50 et 22h10", soit huit minutes avant sa naissance. Cependant, le décès serait lié à une hémorragie provoquée par l’accident. Mais, d’après la jurisprudence, la mort d’un enfant dans le ventre de sa mère ne peut être retenue comme homicide involontaire. Une contre-expertise pourrait encore avoir lieu, détaille BFMTV.

publié le 27 septembre à 14h10, Capucine Trollion, 6Medias

Liens commerciaux