Mort de Lina : les chiffres hors normes de l'enquête dévoilés par la gendarmerie
© Barry Christoph/ABACAPRESS.COM - Une voiture de gendarmerie à Saint-Blaise-la-Roche, lors des premières recherches pour retrouver Lina, en septembre 2023 (Illustration).
En parallèle des conclusions des expertises réalisées sur le corps de l'adolescente, retrouvée morte dans un cours d'eau de la Nièvre en octobre 2024, le Général Dominique Lambert, patron des enquêteurs judiciaires de la gendarmerie nationale, a confié à RTL que d'importants moyens avaient été déployés pour la retrouver.
L'enquête sur les circonstances de la mort de Lina, recherchée pendant près d'un an après avoir disparu en septembre 2023, et retrouvée morte en octobre dernier, se poursuit. Des moyens hors normes ont été mis en oeuvre pendant des mois pour retrouver la jeune fille, a expliqué, vendredi 20 décembre sur RTL, le Général Dominique Lambert, à la tête des enquêteurs judiciaires de la gendarmerie nationale.
"Au total, ce sont plus de 400 personnes qui ont été entendues et plusieurs centaines de milliers de numéros de téléphones qui ont été recoupés", a révélé le militaire au micro de la station, précisant que "8,5 millions de données ont été brassées par les enquêteurs". En août dernier, alors que les enquêteurs remontaient la piste du principal suspect, 300 véhicules avaient été expertisés, soulignent également nos confrères.
Une possible mort par "étranglement"
Une recherche d'ampleur qui avait permis aux gendarmes de retrouver la trace d'un certain Samuel Gonin, mort par pendaison à son domicile de Besançon, en juillet 2024, et de découvrir, enfin, la dépouille de l'adolescente de 15 ans dans un cours d'eau isolé, près de Nevers dans la Nièvre.
Les conclusions des expertises médico-légales menées sur le corps de Lina ont été rendues publiques par le parquet de Strasbourg jeudi 19 décembre, et relayées notamment par BFMTV. La jeune fille serait décédée des suites d'une probable "strangulation" dans un sac en tissu, dont un morceau a été retrouvé autour de son crâne. Il s'agirait des anses d'un "sac de type tote-bag", a indiqué le procureur de Strasbourg dans un communiqué jeudi soir. Aucune trace d'agression sexuelle n'a pu être décelée, en raison de l'état détérioré du corps.
publié le 20 décembre à 14h32, Joanna Wadel, 6Medias
