Faits divers

Meurthe-et-Moselle : un maire violemment agressé par dix individus

Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 juin, en Meurthe-et-Moselle, le maire de Magnières a été passé à tabac par dix personnes après être intervenu pour tapage nocturne. L'édile, très marqué psychologiquement, souffre de multiples contusions, rapporte L'Est Républicain.

Une agression de plus. Ces derniers mois, les menaces et les violences contre les élus se sont multipliées en France. Dans la nuit du samedi 3 au dimanche 4 juin, c'est le maire de Magnières (Meurthe-et-Moselle) qui en a fait les frais. Comme le relatent nos confrères de L'Est Républicain, l'édile a été agressé physiquement par dix individus dans la commune du Lunévillois.

"La salle des fêtes était louée pour un anniversaire par des jeunes extérieurs au village. Il y avait pas mal de tapage nocturne et, vers 2h30, une bagarre a éclaté", raconte le maire Édouard Babel. "J'habite juste en face, j'étais aux premières loges. J'ai appelé les gendarmes puis je me suis rendu dans la salle pour signifier l'arrêt des festivités", détaille-t-il auprès du quotidien.

L'élu a eu la "peur" de sa "vie"

Lorsqu'il est arrivé sur place, l'élu a tout de suite reçu une claque. "Quand je suis ressorti, une dizaine de convives m'a suivi. Ils m'ont mis au sol et m'ont tabassé. Heureusement que des riverains et des amis sont intervenus", confie le maire, encore sous le choc, qui explique avoir eu "la peur" de sa "vie". "Ils savaient que j'étais le maire", précise celui qui est aussi agriculteur.

Édouard Babel a dû être conduit à l'hôpital de Lunéville, une commune située à une vingtaine de kilomètres de Magnières. En plus du choc psychologique, l'élu souffre de multiples contusions sur tout le corps. "C'est très dur, c'est de la violence gratuite. Je n'ai rien demandé", déplore à L'Est Républicain l'édile, qui a déposé plainte.

publié le 4 juin à 16h50, Orange avec 6Medias

Liens commerciaux