Faits divers

Karine Esquivillon : un féminicide pour cacher les fautes de Michel Pialle ?

Quelques mois après avoir avoué le meurtre de sa femme Karine Esquivillon, Michel Pialle continue de clamer l'accident. Pourtant, des éléments découverts au fil de l'enquête mettent le doute sur cette version de l'histoire, explique Le Parisien.

Nouveaux rebondissements dans l’affaire Karine Esquivillon ? D’après Michel Pialle, son ex-conjoint, qui avait fini par avouer le meurtre de la quinquagénaire, la mort de cette dernière serait survenue de façon accidentelle. Mais cette version n’a pas su convaincre les gendarmes de la section de recherches de Nantes et les magistrats qui ont mis l’homme en examen pour "meurtre par conjoint". En effet, en dépit de ce que clament les avocats de Michel Pialle, celui-ci pourrait avoir un mobile, explique Le Parisien.

Karine Esquivillon doutait

Durant l’instruction, plusieurs éléments ont pu questionner. D’abord le geste faussement altruiste de Michel Pialle qui avait, avec Karine Esquivillon, rendu possible l’arrivée en Vendée d’une famille ukrainienne. D’après les enquêteurs, c’est le quinquagénaire lui-même qui percevait les prestations sociales dues aux réfugiés ukrainiens.

Une situation qui n’aurait pas manqué d’irriter Karine Esquivillon qui "s’était beaucoup investie" dans l’arrivée des réfugiés, raconte une amie proche auprès du Parisien. Cette même source suggère également que la défunte craignait qu’il ne se passe quelque chose, "une relation de l’ordre de l’intime" entre l’une des deux filles (âgée de 16 ans) du couple de réfugiés, mentionnant une conversation qu’elles auraient eue toutes les deux.

Aussi, les relations extraconjugales de Michel Pialle ont été évoquées dans ce dossier. Le quinquagénaire, qui avait fait plusieurs rencontres avant le décès de sa femme s’était également inscrit sur Tinder au début de l’année 2023. Sur son profil, il indiquait être à la fois disponible pour des "relations à court terme" et "ouvert pour du long". Or, pour les enfants Karine Esquivillon, il était inconcevable pour leur mère d’entretenir d’autres relations sans se séparer au préalable. De son côté, Michel Pialle continue d’assurer qu’il s’agit d’un "homicide involontaire".

publié le 7 octobre à 21h50, Nathan Hallegot, 6Medias

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