La question du jour :

Après le revers sur la loi immigration, pensez-vous que le gouvernement puisse sortir de la crise ?

Oui
Non
Ne se prononce pas

Après le revers sur la loi immigration, pensez-vous que le gouvernement puisse sortir de la crise ?

© Lafargue Raphael/ABACA

Le projet de loi immigration a subi un sérieux revers avec le vote gagnant de la motion de rejet du texte à l’Assemblée. Le gouvernement traverse une crise sérieuse. Selon vous, Emmanuel Macron, Élisabeth Borne et leurs ministres pourront-ils se sortir de ce mauvais pas ?

Un échec cuisant. La motion de rejet déposée à l’Assemblée par les écologistes, contre le projet de loi immigration de Gérald Darmanin, a fait mouche lundi 11 décembre. Le ministre de l’Intérieur, qui a subi un véritable camouflet, a même présenté sa démission à Emmanuel Macron. Finalement, il reste ! Mais il a été chargé, avec Élisabeth Borne, de trouver une solution à ce séisme politique. Le gouvernement, qui le soutient, et qui traverse avec lui une crise sans précédent, a décidé de renvoyer le texte en commission mixte paritaire. Mais qu’elle qu’en soit l’issue, l’exécutif pourra-t-il se sortir de cette situation sans trop souffrir ?

Depuis son échec, aussi bien dans les médias que dans l’hémicycle, Gérald Darmanin a reproché aux oppositions politiques de "refuser le débat" au détriment de ce que veulent les Français. Mais vous, qu’en pensez-vous ? Le gouvernement a-t-il raison de s’entêter avec ce texte de loi sur l’immigration ? Élisabeth Borne, en capitaine de bateau, reste pour l’heure au côté de son ministre de l’Intérieur et tous agitent de concert les mêmes éléments de langage. Accusant tour à tour le RN, LFI ou même LR, d’avoir faussé le jeu.

Coup de colère d’Élisabeth Borne : "Vous avez fait le choix de l’irresponsabilité"

"Vous avez fait le choix délibéré de la compromission avec l'extrême droite", a ainsi lancé Élisabeth Borne, dans l’hémicycle, mardi, en s’adressant à Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI. La gauche en a également pris pour son grade : "Vous avez fait le choix de l’irresponsabilité", a dit la Première ministre au patron des députés PS Boris Vallaud. Des invectives qui fusent et qui ne seront sans doute pas les dernières du genre…

publié le 13 décembre à 07h00, Maeliss Innocenti, 6Medias

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