Politique

"Stop, ras-le-bol" : l'insoumise Clémentine Autain agacée par le conflit Mélenchon-Roussel

Alors que le patron du PCF a appelé, mercredi 13 septembre dans L’Humanité, à "envahir les préfectures" face à l’inflation, l’ex-leader des Insoumis a rétorqué qu’il s’agissait d’une "initiative violente est purement personnelle". Un échange qui a fait sortir la députée de ses gonds.

"Stop ! Ras-le-bol !". La goutte de trop pour Clémentine Autain ? Invitée dans la matinale d’Apolline de Malherbe sur RMC, vendredi 15 septembre, la députée insoumise a été interrogée sur la récente tension entre Fabien Roussel et Jean-Luc Mélenchon.

Dans les colonnes de L’Humanité du 13 septembre, le chef de file du PCF, confronté à des lecteurs en proie à des difficultés financières liées à l’inflation, avait appelé à "envahir" les services de l’État et à se "rassembler devant les préfectures". Une sortie critiquée par Jean-Luc Mélenchon sur Twitter : "Fabien Roussel appelle à envahir les préfectures. Cette initiative violente est purement personnelle. (…) Je crois donc qu'il ne serait pas raisonnable de s'y associer compte tenu de la violence qu'elle supposerait dans cette impréparation totale".

Un appel au rassemblement

À l’heure où la Nupes en appelait à l’Union sacrée en cette rentrée, ce nouvel écueil est donc plus que malvenu pour Clémentine Autain. "J’ai envie que la Nupes se remette sur pieds. Et pas s’envoyer des piques dans tous les sens", a-t-elle martelé. Elle reproche notamment aux deux hommes de "passer leur temps à se critiquer".

"Je ne suis pas un petit soldat. Je pense que c’est bien d’avoir des cadres démocratiques pour ce genre de débats", a-t-elle souligné. Clémentine Autain dit appeler "au sursaut", au renforcement de la Nupes pour ne pas la "laisser aller dans une forme d’éclatement ou chacun joue sa carte", à l’heure où "une course de vitesse est engagée avec l’extrême-droite".

publié le 15 septembre à 10h00, Théo Rampazzo, 6Medias

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